Des personnalités du régime du président Blaise Compaoré font l'objet de procédures judiciaires, pour assassinats, tentatives d'assassinat et complicité d' assassinat, procédures initiées par le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) et le Collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques (CODMPP).
Ces chefs d'accusation sont retenus contre Blaise Compaoré, son frère cadet François Compaoré, l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao, l' ancien ministre en charge de l'administration du territoire Jérôme Bougouma,, le chef d'état-major particulier de la présidence Gilbert Diendéré, et le chef d'état-major général des armées Nabéré Honoré Traoré, ont affirmé mardi à Ouagadougou les responsables du MBDHP.
Les plaintes ont été déposées mardi auprès des juridictions et institutions compétentes et l'institution en charge de la défense des droits humains, selon le MDBHP, qui souhaite que toute la lumière soit faite sur les victimes de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a abouti à la chute du président Compaoré.
Le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré, a déclaré que cinq mois après l'insurrection, le MBDHP a décidé de prendre ses responsabilités en engageant des procédures pour rendre justice aux victimes et blessés de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.