Le président kenyan Uhuru Kenyatta a déclaré mardi que son gouvernement accélèrerait les réformes politiques et législatives afin de favoriser l'accès des femmes entrepreneur aux capitaux, à l'expertise et aux marchés.
S'exprimant devant un forum pour les femmes entrepreneurs à Nairobi, M. Kenyatta a souligné que les femmes kenyanes avaient démontré à l'échelle mondiale leur capacité à créer des entreprises à succès.
"Les femmes entrepreneurs ont joué un rôle décisif pour tracer la destinée de notre nation. Elles sont à l'origine de la croissance rapide des petites et moyennes entreprises qui assurent la plus grande partie de l'emploi dans ce pays", déclaré M. Kenyatta.
Le Forum des femmes entrepreneurs survient en ouverture du Sommet mondial des entrepreneurs (GES) qui aura lieu à Nairobi du 24 au 26 juillet à Nairobi.
Le président des États-Unis Barack Obama assistera à ce sommet de haut-niveau axé sur le renforcement des échanges bilatéraux et des investissements directs étrangers. Des femmes entrepreneurs kenyanes éminentes ont également été sélectionnées pour participer à ce sommet de trois jours.
Le président Kenyatta a déclaré que son gouvernement dialoguerait avec les femmes chefs d'entreprise pour étudier des stratégies susceptibles d'améliorer le climat d'investissement au Kenya.
"Les Kenyanes remportent un grand succès dans les affaires et joueront un rôle essentiel dans les transformations socioéconomiques envisagées dans notre Vision 2030. Le gouvernement mettra en place un climat propice pour assurer le succès des femmes entrepreneurs", a déclaré M. Kenyatta.
Les Kenyanes entrepreneurs sont pourtant confrontées à des freins importants qui entravent la croissance de leurs entreprises. Outre les questions d'accès aux capitaux et aux marchés, les femmes chefs d'entreprise au Kenya manquent des compétences techniques nécessaires pour réussir dans les affaires, a observé M. Kenyatta.
"Nous devons réformer les environnements politique et réglementaire pour permettre aux femmes de libérer leur énergie en tant que chefs d'entreprise", a déclaré M. Kenyatta, ajoutant que le gouvernement avait adopté une politique de discrimination positive pour soutenir les entreprises dirigées par des femmes.