Le dialogue national sans exclusif a commencé ses travaux lundi à Sibiti, à environ 350 km au sud-ouest de Brazzaville, avec la participation de près de 450 délégués des partis politiques et associations, des confessions religieuses, de la société civile, des institutions de la République.
Dans ce dialogue qui devrait durer jusqu'au 17 juillet, les participants vont plancher sur deux points essentiels inscrits à l' ordre du jour des travaux, notamment la gouvernance électorale et de l'avenir des institutions, avec en toile de fond, la question sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 qui divise depuis près de deux ans la classe politique congolaise.
Plusieurs partis d'opposition comme l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et certains alliés du pouvoir comme le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), ont refusé de participer au dialogue.
Prenant la parole à l'ouverture du dialogue, le président du présidium du dialogue national inclusif, André Obami Itou, a appelé les acteurs politiques congolais et les forces vives de la nation à consolider la culture de paix, pour pérenniser l'unité, la concorde et la fraternité entre les Congolais.
"Le dialogue demeure un moyen efficace qui permet aux hommes d' échanger et d'harmoniser leurs divergences de vues. Quand il est correctement appliqué, le dialogue devient une vertu cardinale qui donne aux hommes la possibilité d'éviter des affrontements", a-t- il dit en substance
Le directeur de cabinet du président de la République, Firmin Ayéssa, a souligné la nécessité pour tous de dialoguer, en vue de trouver des solutions aux problèmes sociopolitiques et économiques qui minent la vie des populations.
"Depuis toujours, le dialogue est érigé dans notre pays comme un mécanisme de gouvernance apaisé. Il s'inscrit comme un rituel dans la volonté constante du peuple et dirigeants congolais à régler les problèmes inhérents au devenir et à l'avenir du Congo par la concertation et le consensus", a-t-il dit.