Dernière mise à jour à 16h29 le 12/11
Selon un rapport publié par la Banque mondiale, plus de 100 millions de personnes pourraient tomber sous le seuil de pauvreté en 2030. Le rapport a révélé que la pauvreté ne pourra pas être éliminée sans mesures efficaces contre la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le réchauffement de la planète n'aura néanmoins pas d'effet sur le développement économique.
Le rapport indique aussi qu'il y a plus de 100 millions de personnes qui vivront dans une situation d'extrême-pauvreté en 2030, et le nombre augmentera à 900 millions si nous ne changeons pas de pratiques et si nous ne prenons pas de mesures efficaces.
Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale a déclaré que les plus pauvres seront plus frappés par le changement climatique. Notre défi est de les aider à sortir de la pauvreté causée par ces fléaux.
Le changement climatique et la pauvreté sont inextricablement liés. John Roome, directeur de la Banque mondiale a affirmé que le changement climatique menacera la vie des populations défavorisées, comme par la baisse de la production des céréales et la destruction des propriétés par les inondations. Lutter contre la pauvreté et le changement climatique est la tâche primordiale de notre génération.
Les familles démunies sont les plus vulnérables aux chocs climatiques, surtout les populations à faible revenu vivant en Afrique du Sud et Asie du Sud. Les catastrophes naturelles peuvent les faire basculer dans la pauvreté, d'autant plus qu'ils vivent dans des logements fragiles et sur une terre dégradée et ne sont pas couverts d'aucune assurance.
Le rapport indique aussi que l'amélioration de l'établissement des services, tel qu'une couverture de sécurité sociale et de santé, une défense contre les inondations et l'alerte précoce, réduiront les impacts négatifs dus à la pauvreté d'ici 15 ans.
Si nous définissons une politique plus raisonnable face au changement climatique, nous pourrons réaliser notre objectif de contrôle de la pauvreté, a affirmé Stéphane Hallegatte, économiste à la Banque mondiale qui a dirigé l'équipe à l'origine de ce rapport.