Dernière mise à jour à 10h23 le 05/03
Les gens qui se pensent en bonne santé vivent plus longtemps, selon une enquête menée auprès de plus de 6 000 volontaires au Royaume-Uni, a rapporté mercredi le Daily Mail.
Des scientifiques du Royaume-Uni et de Suisse ont indiqué que ces résultats pourraient conforter l'hypothèse que le diagnostic physiologique est une méthode plus efficace pour prédire l'espérance de vie que les examens médicaux.
Les gens qui se croient en bonne santé ont tendance à vivre plus longtemps que les esprits plus chagrins qui se lamentent sur la brièveté de leur vie, selon ces analystes, qui ajoutent que cette estimation de la longévité était plus fiable que celle basée sur les modes de vie sains comme la consommation de tabac ou le régime alimentaire.
Les scientifiques ont analysé 29 années de données récoltées sur l'état de santé de plus de 6 000 volontaires de Newcastle et de Manchester, âgés de 41 ans à 96 ans au début de l'étude. Ces personnes ont été soumises régulièrement à des tests psychologiques et à des contrôles de leurs conditions de vie quotidiennes.
Sur les 65 facteurs identifiés par cette étude comme susceptibles d'influencer la longévité, la perception des gens sur leur propre santé s'est avérée être le facteur le plus important, plus que les autres variables sociodémographiques, caractéristiques de mode de vie, indices médicaux, et facultés cognitives. En d'autres mots, le fait de se sentir bien ou non est le meilleur indicateur de l'espérance de vie.
"La perception qu'a une personne de son propre état de santé devrait être prise au sérieux", a déclaré Stephen Aichele, chercheur de l'université de Genève.
Une autre étude de l'université de Carnegie Mellon, effectuée auprès de 360 adultes, révélait que les personnes ayant une vision positive de leur état de santé tendent à avoir un système immunitaire plus résistant que les autres.
"Nous supposons que ces paramètres psychologiques, contrairement aux facteurs de risque qui sont définis de manière plus étroite, reflètent et sont influencés par un grand nombre de comportements et caractéristiques de santé", explique Stephen Aichele.