Dernière mise à jour à 10h33 le 04/03
Les débris échoués sur le week-end dernier au Mozambique ont été provisoirement identifiés par des experts proches de l'enquête en tant que parties du même type d'avion que le vol MH 370 de la Malaysia Airlines disparu il y a presque deux ans. Selon un responsable américain qui s'est exprimée sous condition d'anonymat parce qu'il n'a pas été autorisé à parler publiquement, les photos des débris semblent montrer le bord d'attaque fixe du stabilisateur de droite d'un Boeing 777. Le vol MH-370, qui a disparu il y a deux ans avec 239 personnes à bord, est le seul avion de ce type manquant connu à ce jour.
Les personnes qui ont manipulé les débris, actuellement en route vers la Malaisie, disent qu'il semble être en fibre de verre composite à l'extérieur, avec de l'aluminium alvéolaire à l'intérieur. Cependant, le Directeur national de l'aviation civile du Mozambique Joao Abreu a rejeté ces affirmations, disant que les autorités locales n'ont trouvé aucune partie de l'avion disparu le 8 mars 2014 pendant son vol de Kuala Lumpur à Beijing avec 12 membres d'équipage et 227 passagers à bord.
Malgré des recherches exhaustives faites dans le Sud de l'océan Indien et la mer de Chine méridionale, la seule trace potentielle de l'avion jusqu'à maintenant a été une partie de l'aile dite flaperon qui a échoué à terre en juillet dernier sur l'île française de la Réunion, sur la côte Est de l'Afrique –à environ 4 200 km de l'actuelle zone de recherche dans l'Est de l'océan Indien, près de l'Australie.
Le suivi radar de l'avion avait montré qu'il avait changé de route alors qu'il s'approchait de l'espace aérien vietnamien, revenant vers la Malaisie avant de se diriger ensuite vers l'océan Indien, où le contact radar a été perdu. Les autorités qui scrutaient les données échangées entre le moteur de l'avion et un satellite ont déterminé que l'avion de ligne a pris une route droite à travers l'océan, les amenant à croire que l'avion a volé en pilote automatique pendant des heures avant de manquer de carburant et de s'écraser dans l'eau, pour une raison encore inconnue.