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Samsung travaille sur une batterie se rechargeant en 12 minutes

le Quotidien du Peuple en ligne | 30.11.2017 14h00

Les chercheurs de l'Institut Supérieur de Technologie de Samsung (SAIT) ont réussi à développer une « bille de graphène » qui pourrait transformer la façon dont nous considérons les batteries, notamment celles de nos téléphones. Dans un communiqué publié le 28 novembre, le géant sud-coréen Samsung a décrit la bille de graphène comme un « matériau de batterie unique » qui permet une augmentation de 45% de la capacité et des vitesses de chargement cinq fois plus rapides que les batteries lithium-ion standard.

C'est en 2004 que des chercheurs de l'Université de Manchester, en Angleterre, ont réussi à isoler le graphène pour la première fois. Selon l'université, le graphène est le matériau le plus mince de la planète, 200 fois plus résistant que l'acier, transparent, et le « matériau le plus conducteur du monde ». Le graphène est annoncé depuis des années comme un potentiel matériau révolutionnaire. On le trouve notamment dans les mines de crayon sous forme de carbone graphite, et son excellente conductivité permet entre autres de réduire les risques d'échauffement.

Selon Samsung, ses recherches offrent « une promesse pour le marché des batteries secondaires de nouvelle génération », en particulier en ce qui concerne les véhicules électriques et les appareils mobiles. Il a ajouté que les batteries au lithium « standard » avaient besoin d'au moins une heure pour se recharger complètement alors qu'en théorie, une batterie basée sur le matériau « bille de graphène » ne nécessite que 12 minutes pour se recharger complètement. De plus, la batterie est capable de maintenir une température stable de 60 degrés Celsius. « Nos recherches permettent une synthèse de masse de graphène composite multifonctionnel à un prix abordable », a déclaré dans un communiqué Son In-hyuk, qui a dirigé le projet au nom du SAIT.

« Dans le même temps, nous avons pu considérablement améliorer les capacités des batteries lithium-ion dans un environnement où les marchés des appareils mobiles et des véhicules électriques connaissent une croissance rapide », a ajouté M. Son. « Notre engagement consiste à explorer et développer continuellement la technologie des batteries secondaires à la lumière de ces tendances ». Le SAIT a travaillé avec le fabricant de batteries Samsung SDI et des chercheurs de l'École de génie chimique et biologique de l'Université nationale de Séoul. Les résultats de leurs recherches ont été publiés dans la revue Nature Communications. 

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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