Dernière mise à jour à 09h16 le 18/05
La Commission européenne en a manifestement eu assez d'être ignorée par ce qui a été qualifié de « bloc toxique » de pays, et elle a répondu, et frappé fort : elle a ainsi annoncé le 17 mai qu'elle assignait la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Roumanie et la Hongrie devant la Cour européenne de justice pour ne pas avoir respecté les limites de qualité de l'air et ignoré à plusieurs reprises les demandes visant à lutter contre les niveaux de pollution dangereux dans leurs villes.
« La décision de renvoyer les Etats membres devant la Cour de justice de l'UE a été prise au nom des Européens », a déclaré le commissaire européen à l'environnement, Karmenu Vella, dans un communiqué de presse, ajoutant que ces six pays, et pas des moindres, « ont reçu suffisamment de "dernières chances" au cours de la dernière décennie pour améliorer la situation ». L'organe exécutif de l'UE a souligné qu'il visait les dépassements « significatifs et persistants » des limites pour le dioxyde d'azote et les particules nocives pour la santé. De son côté, l'Agence européenne pour l'environnement avait averti en octobre 2017 que les particules fines causaient plus de 400 000 décès prématurés dans l'UE chaque année.
« Cette annonce, attendue depuis longtemps, montre que les gouvernements ne peuvent plus continuer à faire la sourde oreille sur l'intoxication de leurs citoyens », a écrit Julia Poliscanova, du groupe de transport durable Transport & Environment, dans un courriel, ajoutant « Il est temps de sévir contre la principale cause de ces violations : les fabricants des 40 millions de voitures et de camionnettes diesel sales encore présentes sur les routes de l'Europe ». En Allemagne notamment, les constructeurs automobiles, en particulier le groupe Volkswagen, qui a vendu des millions de diesels équipés d'un système de réduction des émissions, traînent pourtant toujours les pieds pour moderniser les voitures concernées afin de les rendre plus propres.
Cependant, le gouvernement allemand a refusé à plusieurs reprises de forcer l'industrie automobile locale à entreprendre des travaux d'entretien et à payer pour de coûteuses modifications d'échappements. Les partis d'opposition au Bundestag ont fustigé Angela Merkel pour avoir prétendu que cela ne ferait qu'affaiblir l'industrie automobile si le gouvernement pressait celle-ci de modifier les diesels. Pendant ce temps, un tribunal de Leipzig a statué en février que les villes allemandes, dont beaucoup connaissent une dangereuse pollution atmosphérique, peuvent aller de l'avant et imposer des interdictions du diesel. La première d'entre elles est entrée en vigueur à Hambourg cette semaine.
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