Dernière mise à jour à 08h37 le 29/11
Le ministère chinois des Sciences et Technologies coopérera avec d'autres départements pour enquêter sur les déclarations d'un scientifique chinois selon lesquelles les premiers bébés génétiquement modifiés du monde auraient été créés.
Le ministère est hautement préoccupé et a convoqué une réunion en urgence lundi soir à la suite de ces déclarations, a indiqué mardi Xu Nanping, vice-ministre des Sciences et Technologies lors d'un événement médiatique.
Selon lui, le ministère suit de près l'affaire et la traitera sérieusement après clarification.
Le vice-ministre a souligné que la Chine limitait l'étude des cellules souches d'embryons humains in vitro à 14 jours au maximum, selon les lignes directrices de l'éthique sur l'étude des cellules souches embryonnaires humaines, publiées par le ministère des Sciences et Technologies et l'ancien ministère de la Santé en 2003.
He Jiankui, chercheur chinois basé à Shenzhen, dans la province du Guangdong, a déclaré lundi avoir altéré l'ADN de deux jumelles nées il y a quelques semaines pour les empêcher de contracter le VIH. L'affaire a entraîné un vif débat dans la communauté scientifique et sur les médias sociaux.