Dernière mise à jour à 16h47 le 26/02
La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation française Frédérique Vidal, en compagnie de M. Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France en Chine (premier à gauche) lors d'une conférence de presse à Beijing, le 25 février. (Photo/ Quotidien du Peuple en ligne) |
La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal a assisté à une conférence de presse organisée le 25 février à Beijing durant sa visite en Chine et a répondu aux questions des médias.
L'augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers non communautaires a pour but d'améliorer le « niveau d'accueil pour ces étudiants internationaux », a-t-elle déclaré.
Selon la ministre, pour les étudiants internationaux qui sont en « mobilité libre », il leur faudra un meilleur accueil en ce qui concerne les aides sur les formations et sur les procédures administratives. D'après elle, les étudiants qui viennent de pays éloignés de la France ont souvent, au début de leur séjour, des problèmes à s'habituer à la vie en France. Plus de cours de français et d'anglais seront mis en place pour les étudiants internationaux et les formalités administratives destinées à ceux-ci seront sensiblement facilitées.
Suivant une décision prise par le gouvernement français, les bourses et les exonérations délivrées aux étudiants étrangers ont été multipliées par trois, a-t-elle aussi précisé. En outre, les étudiants internationaux pourront également bénéficier d'une exonération dans le cadre d'un accord particulier.
Elle s'est entretenue le même jour avec le ministre chinois des Sciences et Technologies Wang Zhigang lors de la Commission mixte des sciences et technologies, durant laquelle ils ont échangé sur des sujets comme l'éducation, la recherche et l'innovation, mais aussi de l'augmentation des frais de scolarité des étudiants internationaux.
De surcroît, elle a ajouté que, après la rencontre avec son homologue chinois Wang Zhigang, les deux parties se sont mises d'accord sur 7 priorités thématiques : l'environnement et le changement climatique, le spatial, la santé, l'agriculture, la physique des particules, les matériaux avancés, et l'intelligence artificielle.