Dernière mise à jour à 09h47 le 26/09
La densité moyenne de PM 2,5, un polluant atmosphérique, est tombé à 23 microgrammes par mètre cube à Beijing en août, un plancher record par rapport à la même période depuis les premiers relevés, a annoncé le Bureau municipal de l'écologie et de l'environnement de Beijing.
Au cours des vingt dernières années , Beijing a mené un dur combat contre la pollution de l'air, tout en maintenant une rapide croissance économique, a déclaré Yu Jianhua, directeur adjoint du bureau.
Un rapport publié en mars par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a montré que les niveaux de dioxyde de soufre, de dioxyde d'azote et de PM 10 à Beijing ont chuté respectivement de 93%, de 38% et de 55% entre 1998 et 2017.
La ville a déployé divers efforts pour lutter contre la pollution de l'air, comme promouvoir l'énergie propre, surveiller les émissions des usines et des véhicules, ainsi que moderniser les industries.
La campagne contre la pollution de l'air de Beijing a été inscrite comme un cas d'étude par le PNUE, pour fournir une expérience pertinente aux autres villes, particulièrement celles des pays en développement.
Pourtant, le chemin reste long pour Beijing, car la capitale continue de souffrir de la mauvaise qualité de l'air certains jours, notamment en automne et en hiver, a expliqué M. Yu.
Le PM 2,5 est une particule fine dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, et qui cause le smog. L'Organisation mondiale de la santé conseille un niveau annuel de PM 2,5 à 10 microgrammes par mètre cube.