Près de 500 000 passagers internationaux qui voyageant par China Eastern Airlines ont fait un transit à Shanghai cette année et ce nombre devrait croître en 2013, a indiqué Zhang Qing.
«Je pense que c'est une bonne amélioration parce que notre politique en matière de visas ne pouvait répondre aux besoins réels», a fait observer Jiang Yiyi de l'Académie chinoise du tourisme.
«Nos voisins d'Asie du Sud, comme la Malaisie et la Thaïlande, ont déjà assoupli leurs politiques de visa pour attirer plus de touristes ces dernières années».
«Le Japon a aussi commencé à le faire après le tremblement de terre", a-t-elle dit.
Jiang Yiyi a également appelé à de nouvelles mesures, notamment une politique moins stricte au niveau du duty-free.
«Je me retrouve souvent coincé à l'aéroport avec des retards importants quand je transit à Beijing ou à Shanghai», a déclaré Matt Hodges, un ressortissant britannique qui travaille à Séoul.
«J'ai été ravi d'apprendre que je peux maintenant sortir de l'aéroport, ou même prolonger mon escale pendant quelques jours, sans avoir à payer pour un visa qui est cher».
Matt Hodges a expliqué que plusieurs de ses collègues étrangers ont déjà fait des excursions de deux jours dans certaines villes chinoises et ils sont enthousiasmés par la nouvelle politique. «Cela va certainement donner un coup de pouce du tourisme local», a déclaré l'Anglais.
Veronika Karausova, analyste financier chez KPMG à Ekaterinbourg, en Russie, a déclaré que la nouvelle politique de visas est un pas en avant pour la Chine pour continuer à développer ses relations internationales.
«Cette politique sera bien accueillie par tous les voyageurs venant en Chine, en particulier les hommes d'affaires. J'ai hâte de tirer le meilleur parti de ces mesures en 2013», a reconnu Mme Karausova.
James Macdonald, directeur de la société britannique conseiller en immobilier Savills Research China, a prédit que beaucoup de touristes, surtout les Américains et Européens, voudront rester plus de trois jours.
«Je crois que le plus gros impact sera au niveau des réunions,des conférences, des salons et expositions, car cela rendra plus facile l'organisation de manifestations en Chine, tout en invitant les participants venant de l'étranger. Cela devrait stimuler l'industrie hôtelier, ainsi que la demande pour des équipements de conférence pour Beijing et Shanghai», a confié M.Macdonald.
Une politique d'exemption de visa avait déjà été menée à Shanghai en 2000. Un séjour de 24 heures sans visa était alos proposé pour tous les passagers en correspondance pour des vols internationaux transitant par la ville tandis qu'une politique de 48 heures était déjà en place pour les visiteurs de 32 pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis , le Japon, Singapour, l'Allemagne, la France, la Hongrie et la Suisse.