Participation active dans la résolution de la crise syrienne
Au cours de l'année passée, la Syrie a fait l'objet de l'attention internationale, tout comme l'attitude et la position de la Chine envers cette question.
Durant les 19 mois qui se sont écoulés depuis le début de la crise en Syrie, la Chine a toujours insisté sur une solution politique à la question syrienne, qui serait dirigée par les Syriens et répondrait aux exigences raisonnables du peuple. La Chine s'est appliquée à l'entremise diplomatique, afin de trouver une solution pacifique satisfaisant toutes les parties et de mettre fin à la violence en Syrie. À cette fin, elle a avancé une proposition en six points pour une solution pacifique à la question syrienne. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères à Genève du Groupe d'action sur le dossier syrien, quatre autres propositions ont été présentées par Yang Jiechi, ministre chinois des Affaires étrangères. Parallèlement, la Chine communiquait avec le gouvernement syrien et l'opposition. Un envoyé spécial du gouvernement chinois s'est rendu en Syrie à plusieurs reprises. Des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition ont été reçus en Chine et la Chine a maintenu des contacts avec les organisations de l'opposition tant en Syrie qu'à l'étranger. Ainsi la Chine peut-elle exhorter les deux parties à cesser le feu et à ouvrir un dialogue politique inclusif dès que possible. En même temps, la Chine était en étroite communication avec les parties concernées de la communauté internationale, surtout les pays arabes et la Ligue des États arabes. Elle s'est attachée à maintenir l'unité de la communauté internationale, tout en donnant des points de vue constructifs lors des réunions du Conseil de sécurité et d'autres enceintes multilatérales relatives au dossier syrien. Elle a soutenu la médiation de l'Envoyé spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue des États arabes et l'envoi d'une mission de surveillance dans le pays. Elle a non seulement participé à la réunion des ministres des Affaires étrangères à Genève du Groupe d'action, elle s'est aussi efforcée d'obtenir des résultats positifs à l'issue de la réunion.
Ces efforts constructifs ont eu des résultats positifs sur la question syrienne. Avec l'évolution de la situation, la communauté internationale s'est montrée de plus en plus encline à obtenir un consensus, en acceptant que la Syrie n'est pas la Libye, et que leurs conditions nationales comme leur statut et influence dans la région sont tout à fait différents. Il n'existe aucune condition pour reproduire le « modèle libyen », la communauté internationale n'accepterait pas cette option. La solution finale à la crise en Syrie devrait dépendre du résultat des discussions entre les diverses parties. Un examen et une compréhension impartiaux sur la position de la Chine montrent clairement qu'elle préserve les intérêts fondamentaux du peuple syrien, la paix et la stabilité du Moyen-Orient, et qu'elle défend la Charte des Nations unies et les normes régissant les relations internationales.