Par ailleurs, en mai 2012, la Chine a publié un plan de construction d'une station des grands fonds océaniques, qui est encore dans une phase initiale de recherche. Cette station est en fait comme un petit sous-marin, qui peut travailler une dizaine de jours d'affilée à une profondeur de 1 500 m, avec jusqu'à douze personnes à son bord. Dans ce projet, les ingénieurs font face à de grandes difficultés, et les expériences du projet Jiaolong vont leur servir de référence.
Enfin, pour terminer ce tour d'horizon, il faut mentionner la construction d'une autre station qui devra fournir un soutien au submersible Jiaolong. Une fois ce projet achevé, la Chine deviendra le cinquième pays qui possède sa propre station de soutien technique pour les submersibles, après la Russie, les États-Unis, la France et le Japon.
Et Xu Qinan de conclure : « Dans le domaine de la plongée des profondeurs, la Chine a mis du temps à démarrer, mais, par ses efforts redoublés, elle est en train de rattraper son retard. »