Une percée dans l'exploration des fonds marins
( La Chine au présent )
01.03.2013 à 13h10
ZHU HONG, membre de la rédaction Du 3 juin au 16 juillet 2012, Jiaolong (fabuleux dragon des mers), le submersible des abysses de fabrication chinoise, a réussi à accomplir six plongées dans la Fosse des Mariannes, atteignant même lors d'une de ces plongées la profondeur de 7 062 m sous la mer. Auparavant, seuls quatre pays possédaient de tels sous-marins habités : les États-Unis, le Japon, la France et la Russie.
L'avance technologique chinoise À 7 000 m sous la mer, Jiaolong doit subir une pression de 7 000 tonnes par mètre carré, mais cela ne l'a pas empêché d'effectuer une série de manœuvres : d'assumer différentes positions, de prendre des photos des paysages sous-marins, de prélever des échantillons de sédiments, de minéraux et d'espèces vivantes marines, de disposer des balises au fond de la mer, de réunir des données et des informations précieuses, enfin, de communiquer en temps réel avec la station à terre et même avec les astronautes dans l'espace. Cela signifie que le submersible chinois est désormais capable de fonctionner dans 99,8% des zones maritimes du monde.
En 2002, la Chine a officiellement mis en place un projet de recherches sur un engin sous-marin capable de descendre à 7 000 m de profondeur. Avant cela, les submersibles habités chinois ne pouvaient atteindre que 600 m de profondeur.
Selon Xu Qinan, ingénieur en chef du submersible habité Jiaolong, le projet a été entièrement réalisé par des ingénieurs et des techniciens chinois, et les technologies clés, comme la structure résistante à la pression, le système de survie en eau profonde, la communication acoustique à distance sous la mer ou le système de contrôle, sont aussi de facture chinoise. Même l'assemblage final et la plongée d'essai ont été accomplis par les techniciens chinois de manière indépendante.
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