Les autorités tibétaines s'attendent à une contribution de l'industrie du tourisme, au niveau du PIB local, pour grimper à 20% fin 2015 et un nombre de touristes étrangers qui devrait représenter plus de 10% du total, générant plus de 15% des revenus.
Mais pour Padma Choling, cette ouverture doit respecter les politiques étrangères de l'Etat et être «adaptée à la situation locale».
"La condition sine qua non de ce désenclavement est la mise à niveau des installations et des capacités de services pour répondre aux exigences. «Et nous devons protéger le territoire national aux frontières».
Le Tibet a une foule d'attractions touristiques, dont le plus haut sommet du monde, Qomolangma, connu comme le Mont Everest en Occident, le grand canyon Yarlung Zangbo et le Palais du Potala.
Compte tenu de la nécessité de protéger le mode de vie unique des ethnies, des vestiges culturels et de l'écologie locale, les touristes internationaux doivent demander un permis d'entrée. En 2010, l'ancien porte-parole du ministère des affaires étrangères, Qin Gang, a déclaré que la région ne pouvait pas répondre à tous les touristes en raison des restrictions telles que des conditions naturelles. En conséquence, les autorités ont commencé à gérer le flux en introduisant un droit d'entrée, a-t-il dit.
«De nombreux étrangers, y compris les journalistes, ont voyagé au Tibet pour le travail, des visites et des entrevues. Je pense que nous verrons plus d'étrangers venir au Tibet car la région se développe et les conditions de voyage s'améliorent constamment. »
Le bureau du tourisme du Tibet a mis en place des bureaux dans de nombreux endroits, notamment à Beijing, Shanghai, Hong Kong, aux États-Unis, au Japon,en organisant des voyages de groupe pour les étrangers et répondant aux demandes de renseignements.
Le développement du tourisme a également bénéficié aux populations locales. En 2012, près de 53 000 agriculteurs et éleveurs de 13 000 ménages ont exploité des services d'accueil pour les touristes.