Selon les données du Ministère du Commerce, en septembre, le nombre de nouvelles entreprises étrangères implantées en Chine cette année a atteint 16 351, soit une baisse de 9,29% par rapport à la même période de l'année dernière.
Cependant, a dit M. Zhang, cette réforme s'inscrit dans la volonté du gouvernement central de réformer le rôle du gouvernement, en rupture avec le modèle passé qui consistait à « insister sur l'approbation tout en négligeant la réglementation qui suit »".
« Dans le futur, nous adhèrerons à un 'modèle de seuil bas et de réglementation stricte' », a déclaré M. Zhang.
La réforme a été considérée par les analystes comme témoignant de la volonté de la nouvelle direction de la Chine de libérer le dynamisme du marché, d'encourager les entreprises privées et de stimuler l'emploi.
Avant l'annonce, un essai de rationalisation de l'enregistrement des sociétés a eu lieu à Shenzhen et Zhuhai, deux villes de la Province du Guangdong.
Selon l'Administration d'Etat de l'Industrie et du Commerce, à la fin de septembre, le nombre de nouveaux acteurs du marché, y compris les propriétés individuelles, avait augmenté de 98,5% à Shenzhen et de 52,5% à Zhuhai par rapport aux chiffres de la fin 2012.
M. Zhang a ajouté qu'aucun cas de fraude massive n'a été observé dans ces villes pilotes, contrairement à ce que beaucoup craignaient.
Mais les analystes estiment que la supervision des entreprises restera un problème, car la coordination entre les divers organismes de réglementation sera un défi.
Par exemple, la réglementation d'un café Internet implique non seulement l'Administration d'Etat de l'Industrie et du Commerce, mais aussi d'autres organismes de réglementation, comme le Ministère de la Culture et le Ministère de la Sécurité Publique.
Les dernières réformes impliquent également le remplacement de l'inspection annuelle des entreprises par un système d'information consultable en ligne afin de renforcer la transparence des opérations commerciales.