Dans ce processus, la Chine s'en tiendra à une juste conception de la justice et des intérêts en accordant autant, voire plus d'importance à la première qu'aux seconds. Elle fournira des assistances, dans la mesure de ses possibilités, aux pays en développement et à ses voisins amis et aidera sincèrement les autres pays en développement à se développer de manière accélérée. Elle continuera à accroître ses investissements dans les pays voisins en renforçant l'interconnexion régionale et en essayant d'établir une plate-forme régionale d'investissement et de financement en matière d'infrastructures dans le but de faire de la région et des mers qui l'entourent une zone de paix, d'amitié et d'harmonie. La Chine, qui travaille à réaliser une montée en gamme de son économie, cherche aussi, à travers des projets comme la CERS et la RSM, à porter son ouverture à un niveau plus élevé afin d'élargir sans cesse sa coopération mutuellement bénéfique avec tous les pays du monde, surtout avec les pays voisins.
VI. Le projet « une Ceinture et une Route » fait l'objet d'une grande attention et d'un écho favorable des différentes parties. Sa réalisation nécessitera la participation de tous.
L'idée de construire une CERS lancée par le Président Xi Jinping a été immédiatement saluée et appuyée par le Président kazakh Noursoultan Nazarbaïev. Celui-ci a proposé d'accorder la priorité à la construction d'une Route de la Soie informatique. D'autres pays d'Asie centrale, la Russie, l'Afghanistan, l'Ukraine et des pays d'Asie de l'Ouest, par la voix de leurs dirigeants ou de hauts responsables, se sont dit prêts à participer activement à ce projet, initiative importante et constructive selon eux, qui répond à la nécessité du présent, à la tendance de notre époque et aux besoins des différentes parties. Le Ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a affirmé à la presse que la CERS profiterait aux pays riverains de l'ancienne Route de la Soie et apporterait de nouvelles opportunités de développement économique à la région et au monde entier. La CERS et la RSM bénéficient également d'un soutien actif des pays d'Asie du Sud comme l'Inde et le Pakistan ainsi que des pays d'Asie du Sud-Est. Les entreprises des différents pays ont elles aussi montré un grand intérêt vis-à-vis de ces initiatives.
Le projet « une Ceinture et une Route » n'est pas seulement une affaire de la Chine, mais une œuvre commune de tous les pays de la région. La CERS et la RSM ne sont pas la chasse gardée de la Chine, mais une zone de partage d'intérêts. Leur construction, y compris les pré-études, se fera de façon ouverte et toute proposition constructive de la part des autres pays sera la bienvenue pour enrichir et perfectionner continuellement l'idée, la conception et la planification du projet, de manière à ce que tous les pays de la région mettent en commun leur sagesse et leurs efforts pour ouvrir ensemble une nouvelle page dans l'histoire de la Route de la Soie, forgent une communauté de destins et d'intérêts et bâtissent un meilleur avenir pour tous.