Des scientifiques chinois et néo-zélandais ont commencé leur travail sur une ferme en Nouvelle-Zélande pour explorer les méthodes permettant de réduire la fuite des éléments nutritifs de l'eau et améliorer sa qualité, dans le cadre d'une série de projets écologiques financés conjointement par les deux gouvernements.
Le ministre néo-zélandais de la Science et de l'Innovation, Steven Joyce, actuellement en visite en Chine, a déclaré vendredi que la réduction de la pollution de l'eau en milieu rural était une priorité du Nouvel accord de coopération environnementale entre la Nouvelle-Zélande et la Chine signé en 2008.
"La gestion de l'écoulement des nutriments est un sujet important en matière de protection de l'environnement tant pour la Nouvelle-Zélande que pour la Chine. Il est encourageant de voir nos scientifiques partager leur expertise et travailler ensemble pour réduire la pollution dans les voies fluviales rurales de la Chine", a commenté M. Joyce dans un communiqué publié par son bureau.
Le ministère néo-zélandais de la Protection de l'environnement prend en charge les frais des expériences sur le terrain et l'Institut de recherche Ag, qui relève du gouvernement néo-zélandais, est chargé du soutien technique. Le ministère chinois de la Protection de l'environnement et l'Institut de l'environnement de l'université Tsinghua sont les autres partenaires du projet.
Le projet a pour objectif de tester différents moyens d'utiliser les effluents stockés comme les engrais et d'étudier leur impact sur la croissance des plantes, l'absorption des nutriments, les émissions de gaz à effet de serre ainsi que la qualité et le volume des substances lixiviées ou disparues.
Dans le cadre du projet, six différentes expériences sont prévues d'octobre 2013 à la mi-2015.