Des responsables gouvernementaux et des spécialistes de l'écologie de la Chine, du Japon et de la République de Corée (RC) ont appelé à davantage de coopération dans la lutte contre la pollution de l'air.
Lors d'un sommet tenu samedi et dimanche à Xianghe, un district situé à une heure de route à l'est de Beijing, les participants venus des trois pays ont exprimé leur volonté de coopérer pour promouvoir le développement durable.
Wang Chunzheng, vice-président du Centre chinois pour les échanges économiques internationaux, a indiqué que les pays de l'Asie du Nord-Est, à savoir la Chine, le Japon et la RC, partageaient des responsabilités et bénéfices communs liés au contrôle de la pollution de l'air.
M. Wang a indiqué que le Japon et la RC possédaient des technologies et expériences avancées pour économiser l'énergie, protéger l'environnement et traiter la pollution de l'air. Il a ajouté que les trois pays avaient un grand potentiel de coopération dans l'industrie de la protection de l'environnement, et que le gouvernement chinois s'était engagé à déployer davantage d'efforts pour le développement écologique.
L'ambassadeur du Japon en Chine, Masato Kitera, a indiqué que les problèmes environnementaux, tels que le changement climatique et la pollution de l'air, de l'eau et du sol, constituaient une menace pour les fondations de la vie humaine, une situation qui nécessite la coopération de tous les pays dans la recherche de solutions.
La pollution est un défi pour toute l'Asie de l'Est et la coopération entre la Chine, le Japon et la République de Corée est d'une grande importance, a indiqué M. Kitera.
Cheong Young Rok, ministre des Affaires économiques de l'ambassade de la RC à Beijing, a indiqué que les pays de l'Asie de l'Est devaient apprendre les uns des autres et établir un mécanisme pour réduire le smog. Il a appelé ces pays à utiliser la pollution de l'environnement comme une motivation pour promouvoir l'industrie verte et créer de nouveaux emplois.
La majeure partie de la Chine s'est trouvée le mois dernier enveloppée de smog, ce qui a causé des embouteillages et la fermeture de nombreuses écoles. La mauvaise qualité de l'air a fait bondir le nombre de cas de maladies respiratoires.
Des spécialistes ont attribué la détérioration de la qualité de l'air à une grande dépendance à l'utilisation de charbon, à une structure industrielle irrationnelle et à la croissance du nombre de voitures.
Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois) a publié en septembre un plan d'action pour le traitement de la pollution de l'air, demandant aux régions gravement polluées de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l'air d'ici 2017.