Des organisations de la société civile, regroupements socio-politiques, organisations confessionnelles, professionnelles et consulaires. ont signé lundi à Bamako une déclaration commune autour d'une "initiative citoyenne pour la paix et l'unité nationale".
Dans la déclaration, ils "regrettent" tous la guerre imposée au Mali avec son cortège de drames humains par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Ançar Dine d'Iyad Ag Ghaly, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), la secte Boko Haram et le Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla, groupe rebelle touareg).
Les signataires de la déclaration ont posé un certain nombre de préalables à tout dialogue. Il s'agit du dépôt des armes sans condition et de l'obligation de faire une déclaration publique et solennelle reconnaissant l'unité et l'intégrité territoriale du Mali à l'exclusion de toute idée de séparation ou d' autodétermination.
Ils exigent également la reconnaissance sans ambiguïté de la laïcité de l'Etat malien, la soumission à la justice nationale et internationale avec comme corollaire l'exécution des mandats d' arrêt nationaux et internationaux déjà lancés et de ceux à venir, et l'implication des effective des populations locales et des forces vives de la nation dans toute recherche de solution.
Me Mountaga Tall, député à l'Assemblée nationale et président de la Convergence pour sauver le Mali (CSM, regroupement centriste, né après le coup d'Etat militaire du 22 mars dernier) est le leader politique à l'origine de l'initiative citoyenne pour la paix et l'unité nationale.