Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a déclaré lundi à Alger que la révision de la constitution, annoncée depuis deux ans par le président Bouteflika, se fera par voie référendaire et non pas par un vote du Parlement.
"Bien sûr qu'il y aura un référendum pour la révision constitutionnelle", a affirmé M. Sellal dans une déclaration rapportée par l'agence APS en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation.
Quant à la date de la tenue de ce rendez-vous électoral, le PM algérien s'est contenté de dire que "ce sera annoncé en temps opportun", avant de lâcher devant la presse que «la révision constitutionnelle est à l'ordre du jour et se fera dans les tous prochains mois».
Sur le même sujet, M. Sellal a fait savoir qu'il a eu des discussions avec différents partis politiques et que leurs suggestions (amendements proposés) ont été transmis à la commission chargée de traiter le projet au niveau du gouvernement.
A propos des éventuels amendements qui seront apportés à la nouvelle constitution, le politologue Bachir Medjahed a déclaré à Xinhua que cela concernera la limitation du mandat présidentiel et le rééquilibre des pouvoirs, notamment entre les appareils exécutif et législatif.