Le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Olivier Hamuli, a déclaré lundi dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, que l'armée gouvernementale avait délogé les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) de la localité de Mutaho, après d' intenses combats, alors que l'information a été démentie par le M23.
"La situation est sous notre contrôle à Mutaho, tout comme sur la ligne de front", a indiqué à Xinhua le colonel Hamuli, ajoutant que "la ligne de front est un peu plus au nord de la localité de Mutaho".
"Notre objectif est de repousser l'ennemi le plus loin possible de la ville de Goma", a-t-il poursuivi.
Le porte-parole du M23 Amani Kabasha a démenti cette information. "Nous n'avons perdu aucune position à Mutaho", a-t-il dit.
"Les FARDC ont bombardé nos positions toute la nuit du 14 juillet mais nous continuons à garder nos positions de Muja et Lusayo situées sur les collines de Mutaho", a-t-il précisé.
Depuis le 14 juillet, les affrontements ont opposé l'armée gouvernementale et les rebelles du M23. Les parties s'accusent mutuellement d'être responsable de la reprise des combats.
Selon un communiqué de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), des combats ont éclaté lorsqu' une position des FARDC a été attaquée par le M23. Cette attaque est survenue après que le M23 eut renforcé ses positions aux alentours de Kibati, près de Mutaho.