Les élections locales partielles ont débuté dimanche dans le pays et se déroulent sous haute sécurité, a constaté un journaliste de Xinhua.
Sur le terrain, les forces ivoiriennes et onusiennes ont décidé de conjuguer leurs efforts pour un scrutin sécurisé et apaisé.
Des détachements de la police, de la gendarmerie et des Casques bleus de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) se sont déployés et sont visibles dans les quatre circonscriptions électorales concernées.
Selon le préfet de Ferkéssédougou (nord) Soilio Diakité, il urgeait de prendre des garanties sécuritaires afin d'éviter tout débordement avant et après les élections.
A en croire M. Diakité, plusieurs rencontres ont été organisées concernant la question sécuritaire et les différentes forces veillent au grain.
"Pour être sûr d'un environnement totalement apaisé, les forces de l'ordre seront maintenues dans la zone sur trois jours pour assurer la sécurité des populations", a révélé pour sa part le préfet de Ouangolodougou (nord) Sindou Coulibaly.
Des côtés d'Anyama (sud) et de Béttié (est) ainsi que des autres lieux de vote, un imposant dispositif sécuritaire a été également mis sur pied pour assurer la quiétude du scrutin.
Les élections sont reprises dans les localités de Doropo (nord- est), Anyama (sud, banlieue d'Abidjan), Bettié (est) pour les municipales et dans la région de Tchologo (nord) pour les régionales.
A l'issue des élections du 21 avril, la Cour suprême avait décidé d'annuler les résultats du vote dans ces circonscriptions et de les reprendre en raison des violences constatées lors des opérations de vote, dans certains cas, et des irrégularités dans le déroulement de la campagne électorale ou du processus électoral, dans d'autres cas.
Les élections locales marquent la fin du cycle normal du processus électoral en Côte d'Ivoire après la meurtrière présidentielle de novembre 2010 et les législatives de 2011.