Les 15 membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont déclaré vendredi que les élections au Zimbabwe étaient libres et pacifiques.
La SADC a dit qu'elle va expliquer la question de l'équité dans un rapport officiel qui sera rédigé dans les 30 prochains jours.
Les élections ont été libres et pacifiques, mais il est encore trop tôt pour dire qu'elles sont justes car la question de l'équité est large, a déclaré Bernard Membe, le chef de l'équipe d'observation électorale de la SADC.
"Nous ne voulions pas juste tirer une conclusion à ce stade", a-t-il expliqué.
Entre temps, le chef observateur de l'Union africaine, Olusegun Obasanjo, a déjà qualifié les élections comme étant "libres et crédibles".
L'ancien président nigérian a réaffirmé vendredi lors d'une conférence de presse que, malgré quelques insuffisances, les élections au Zimbabwe étaient libres et équitables.
"Il y a eu d'incidences qui auraient pu être évitées et il y a eu d'incidences qui avaient tendance à enfreindre la loi, mais dans l'ensemble jusqu'à la fin des élections, nous ne pensons pas que ces incidents vont faire en sorte que les résultats des élections ne soient pas une représentation de la volonté du peuple", a-t-il poursuivi.
Rugare Gumbo, porte-parole du Parti Zanu-PF, a déclaré à Xinhua vendredi matin que le parti a déjà remporté plus de 50% des 210 sièges parlementaires, alors qu'il y avait encore des chiffres seront encore tenu en compte dans d'autres circonscriptions.
La dernière annonce par la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC), la seule autorité autorisée à publier les résultats des élections officielles, a indiqué que l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF) de Mugabe a maintenant remporté 77 circonscriptions contre 44 pour son rival le Mouvement pour le changement démocratique (MDC-T) du Premier ministre Morgan Tsvangirai, selon les médias d'Etat.
Néanmoins, M. Tsvangirai, le plus grand rival politique de M. Mugabe depuis 1997, a crié jeudi au scandale sur les élections, affirmant que le scrutin est un énorme "farce" et ne reflète pas la volonté du peuple.
Le président de la ZEC, le juge Rita Makarau, a déclaré aux journalistes que la collecte et la vérification des résultats progressent bien et que les résultats définitifs peuvent être attendus au plus tard vendredi soir.