La majorité des compagnies basées à Osaka et ailleurs dans la région de Kansai, dans l'ouest du Japon, ont déclaré qu'elles comptaient maintenir voire même expandre leurs activités avec la Chine, tandis que les petites et moyennes entreprises sont plutôt "hésitantes", selon les résultats de la dernière enquête rendus publics vendredi par la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Osaka (CCIO).
La CCIO, la plus grande organisation économique dans l'ouest du Japon, a demandé le mois dernier à plus de 800 entreprises basées à Osaka et dans la région de Kansai de répondre à des questions concernant leurs dernières stratégies commerciales à l'étranger, notamment en Chine, et à faire des comparaisons avec les données précédentes de septembre dernier, où les tensions diplomatiques entre le Japon et la Chine étaient élevées.
La Chambre a recueilli 167 questionnaires auprès des entreprises. Parmi elles, 32,9% ont répondu qu'elles allaient accroître leurs activités ou développer de nouveaux projets en Chine, alors que 30,5% comptent maintenir un niveau similaire de commerce.
Néanmoins, le nombre total de petites et moyennes entreprises ayant l'intention d'expandre leurs activités en Chine a diminué de 15%, une attitude nettement différente de celle des grandes entreprises.
L'enquête a également révélé que 66,5% des répondants croient que des pays fondateurs de l'Association des nations d'Asie du Sud, tels que la Thaïlande et l'Indonésie, sont les zones les plus prometteuses pour lancer de nouveaux projets et éviter les risques commerciaux posés par la Chine.
"Compte tenu du développement rapide de l'infrastructure publique et du potentiel du marché, les entreprises chinoises occupent toujours le premier rang de leur agenda, surtout pour les grandes entreprises, qui sont déjà familières avec les caractéristiques et les tendances du marché", a déclaré le président du comité des affaires chinoises de la Chambre Nobuo Kuwayama.