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Pas de solutions américaines face au chaos en Egypte et en Syrie (ANALYSE)

( Xinhua )

20.08.2013 à 13h38

Face à l'escalade de la violence en Egypte et la guerre civile qui fait rage en Syrie, les Etats-Unis semblent à court de solutions pour arrêter l'effusion de sang, ont déclaré des analyste américains.

L'escalade de la violence au Caire a fini par gagner d'autres régions à travers le pays suite à la prise de pouvoir récente de l'armée qui a détrôné les Frères musulmans. Plus de 500 personnes ont été tuées dans les opérations musclées menées par l'armée pour disperser les sit-in pro-Morsi la semaine dernière. Des extrémistes islamiques présumés ont attaqué lundi des véhicules policiers dans le Sinaï, tuant plus de 25 policiers et en blessant trois autres.

Les militants islamistes sont également accusés d'attaques contre des églises sur tout le territoire égyptien et de présenter les Chrétiens du pays comme des boucs émissaires. Les violences contre la communauté chrétienne ont pris un nouveau tournant avec le meurtre récent d'une fille copte de dix ans dans la banlieue du Caire.

Malgré les condamnations du président américain Barack Obama, sa décision d'annuler les manoeuvres militaires conjointes avec l'Egypte et son annonce dimanche du gel de l'assistance économique pour l'Egypte, certains analystes pensent qu'il est peu probable que les 1,3 milliard de dollars d'aide militaire américaine soient suspendus.

Réduire l'aide n'aurait pas beaucoup d'utilité, l'armée égyptienne étant persuadée qu'elle est engagée dans un combat à mort pour protéger l'âme du pays, ont déclaré ces analystes.

"L'enjeu est tout simplement trop important pour eux pour qu'ils tiennent compte des préférences américaines", a confié à Xinhua Jeffrey Martini, un analyste du Moyen-Orient du groupe de recherches de politiques Rand Corporation.

"Quant à l'armée, elle essaie de créer une histoire selon laquelle... elle lutte pour protéger le pays contre le terrorisme", a-t-il révélé.

De plus, l'influence américaine en Egypte s'affaiblit, car l'aide des Etats-Unis a été divisée par dix par rapport à l'assistance apportée au pays pendant la guerre froide il y a deux décennies, ce qui diminue l'influence de Washington dans ce pays, a déclaré M. Martini.

"Si les Etats-Unis ont de l'influence, cette influence peut être employée sur des affaires qui ont une importance marginale pour l'armée, les Frères musulmans et le conflit actuel", a analysé-t-il.

Selon certains experts, les pays du Golfe peuvent combler toute réduction d'aide américaine. De ce fait, les appels croissants à Washington pour supprimer le soutien américain à l'armée égyptienne semblent inutiles.

Le conflit ne montre aucun signe d'apaisement pour l'instant, et certains experts ont déclaré que les activistes des Frères musulmans étaient prêts à mourir pour leur cause et ne l'abandonneraient jamais jusqu'au retour au pouvoir de la confrérie.

Aux Etats-Unis, les critiques accusent l'administration du président Obama de s'engager dans un bras de fer sémantique en s'abstenant de mentionner le renversement de l'ancien président Mohamed Morsi démocratiquement élu, qui peut être qualifié de coup d'Etat et pourrait déclencher légalement la suspension de l'aide militaire à l'Egypte.

Des partisans de la position de la Maison blanche ont déclaré que les Frères musulmans avaient pratiqué un programme religieux extrémiste susceptible d'affaiblir la transition du pays vers la démocratie.

Quant à la politique américaine envers la Syrie, la promesse faite par Washington d'envoyer des armes aux rebelles syriens après avoir conclu en juin que le gouvernement du président Bashar el-Assad avait eu recours aux armes chimiques n'a toujours pas été honorée. Certains critiques estiment que ce développement donne du poids à la thèse selon laquelle Washington craint que les armes ne tombent entre les mains de groupes militants radicalisés.

Wayne White, l'ancien directeur adjoint du bureau de renseignements du Moyen-Orient du département d'Etat des Etats-Unis, a déclaré que les groupes rebelles les plus efficaces en Syrie sont des extrémistes islamiques, et qu'ils sont dans certains cas ouvertement affiliés à Al-Qaida.

Si certains experts et hommes politiques ont déjà discuté de l'idée de faire de la Syrie une zone d'exclusion aérienne de l'OTAN, M. White, un spécialiste de l'Institut du Moyen-Orient, a pour sa part déclaré que la défense aérienne syrienne étaient suffisamment puissante pour poser une menace de premier plan aux appareils et équipages de l'OTAN.

La plupart des cibles en Syrie sont situées dans des régions à reculées, augmentant ainsi la possibilité d'exposition de pilotes des Etats-Unis et de leurs alliés aux systèmes de défense anti-aériens et la possibilité de catastrophes aériennes en territoire hostile, a expliqué à Xinhua M. White.

La situation géographique de la Syrie est très différente de celle de la Libye, où une zone d'exclusion aérienne de l'OTAN a joué un rôle crucial dans le renversement de Mouammar Khadafi. La plupart des Lybiens vivent près de la côte méditerranéenne, ce qui permet une sortie plus facile pour tout avion endommagé, a-t-il indiqué.

De plus, une zone d'exclusion aérienne n'empêcherait pas des troupes syriennes au sol de lancer des attaques fatales à l'arme chimique, la plupart des systèmes de lancement d'armes chimique en Syrie étant au sol, a dit M. White.

Un autre facteur qui limite le choix de Washington est le fait que les Américains ne veulent plus s'impliquer dans des conflits à l'étranger après la guerre en Irak et de celle de plus d'une décennie en Afghanistan. Les Américains toléreraient peut-être une opération rapide et nette comme en Libye, mais ils ne veulent pas s'enliser dans un bourbier.

Selon George Friedman, PDG de la firme américaine d'analyse de sécurité Stratfor, l'intervention américaine ajouterait simplement une nouvelle force dans la bataille, et n'arrêterait pas l'effusion de sang en Syrie.

"Les Etats-Unis, avec leurs alliés européens, n'ont pas la puissance requise pour mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie", a écrit M. Friedman dans un article publié sur le site Internet de Stratfor. "S'ils tentent le coup, ils seront simplement rendus responsables de l'effusion de sang sans qu'aucun de leurs objectifs stratégiques soient achevés".

"Beaucoup de choses sont hors de portée de la puissance militaire américaine", a annoncé M. Friedman.

Mettre un terme à la guerre civile en Syrie nécessiterait d'employer une "puissance écrasante", ce qui allongerait inévitablement le bilan des victimes, selon M. Friedman. "On ne peut pas transformer la culture politique d'un pays de l'extérieur, à moins d'être prêt à l'anéantir comme ce qui a été fait en Allemagne et au Japon".

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