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Présidentielle malgache : probable duel Robinson-Rajaonarimampianina au 2e tour (PAPIER GENERAL)

( Xinhua )

30.10.2013 à 08h38

Comme préalablement annoncé par la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (CENI-T) qui avait tablait sur un délai de 10 jours, le suspense se poursuit sur les résultats de la présidentielle du 25 octobre à Madagascar, mais les tendances données laissent présager un duel au 2e tour entre Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina.

Trois jours après ce scrutin crucial pour une sortie de crise dans la Grande île après le coup d'Etat mené en 2009 par Andry Rajoelina, actuel président de la Transition, contre le pouvoir de Marc Ravalomanana, en exil depuis lors en Afrique du Sud, le décompte des votes communiqué par la CENI-It se trouvait lundi soir à un taux de 26%, soit environ 5 600 bureaux de vote comptabilisés sur 20.001.

D'après ces résultats provisoires, Jean Louis Robinson, candidat soutenu par la mouvance Ravalomanana, conservait sa légère avance sur les 32 autres candidats dessinée par les premières tendances du dépouillement après la clôture du vote vendredi. Au deuxième rang, Hery Rajaonarimampianina, poulain déclaré de Rajoelina.

C'était le ticket de tête prédit par les sondages avant le scrutin, une perspective qui ramène à la surface la rivalité entre Andry Rajoelina, ex-jeune maire de la capitale Antananarivo, et le président déchu Marc Ravalomanana dont l'ombre a plané sur le scrutin, et qui comporte des risques pour le retour recherché à la normalisation de Madagascar, de l'avis des observateurs.

Représentant dans ce pays de l'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), un organisme international indépendant très impliqué dans ce processus électoral, Lucien Toulou s'interroge par exemple même déjà sur la tenue du second tour qui devient de plus en plus probable, lequel doit en principe se dérouler, le cas échéant, le 20 décembre.

Etant donné que cette élection s'est révélée comme un rejet du coup d'Etat de 2009 de la part d'une grande partie de la population malgache, Jean Louis Robinson, estime alors cet analyste, a de fortes chances de l'emporter face à son éventuel challengeur, ce qui signifie le retour d'exil de Ravalomanana sans cesse bloqué par les autorités de transition.

Ce retour avec celui des autres exilés malgaches désireux de revenir vivre dans leur pays est pourtant admis par la "Feuille de route " de sortie de crise validée par la communauté internationale, à savoir l'Onu et d'autres partenaires, qui finance pour près de la moitié, soit plus de 26 millions de dollars sur 60 millions de budget global sans compris les 10 millions de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), l'organisation de cette présidentielle avec les législatives et les municipales en vue.

"Le retour de Ravalomanana est une perspective inquiétante pour les responsables du régime de transition", a décrypté à Xinhua Lucien Toulou pour qui un scénario de blocage du processus électoral par ces derniers n'est pas à exclure. D'où la question de savoir dans quelle mesure les blessures récentes peuvent se cicatriser.

Autrement dit, en cas de victoire De Jean Robinson qui a clairement promis de nommer au poste de Premier ministre malgache Lalao Ravalomanana, épouse de l'ex-chef de l'Etat, le camp de celui-ci est-il disposé à pardonné à ses bourreaux ?

Le sujet préoccupe y compris les Malgaches d'en bas. "Tout le monde a dit que l'élection est la solution à la crise. Mais je vois que c'est une nouvelle crise qui commence. Les Malgaches votent Robinson, mais les militaires sont toujours avec Rajoelina. C'est difficile à prédire ce qui va se passer", faisait remarquer une jeune Malgache lundi soir.

Un ex-gestionnaire de la commune du 3e arrondissement de la capitale reconverti en chauffeur de taxi après sa mise au placard suite à la crise pense pour sa part que Rajoelina et ses affidés "vont prendre la fuite après l'élection de Robinson".

Le piratage du site web de la CENI-T lundi vient en effet confirmer les incertitudes autour de l'issue de cette présidentielle. Jusqu'au petit matin de ce mardi, cet incident n'était pas réparé. L'organe électoral qui se considère comme "garant moral de l'authenticité du scrutin et de la sincérité du vote", n'en a pu dans l'immédiat déterminer la cause.

Dès vendredi soir à la fermeture des bureaux de vote, sa présidente, Béatrice Atallah, une magistrate au caractère trempé, avait fait savoir qu'en dépit de défaillances dans l'organisation qualifiées d'ailleurs d'incidents mineurs, le scrutin était crédible et transparent, et son résultat ne devait par conséquent souffrir d'aucune contestation.

C'est également le sentiment exprimé par les multiples missions d'observation électorale étrangères au rang desquelles les Nations Unies, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE), la SADC ou encore la Commission de l'océan Indien (COI).

Après près de cinq ans de crise qui, de l'avis général, ont entraîné Madagascar vers le précipice, le futur président élu pour les cinq ans à venir sera confronté à des défis immenses. Comme le résume ce chauffeur de taxi rencontré à Antananarivo, " Madagascar est riche, il y a le pétrole, l'or, les pierres précieuses, le bois de rose, etc. Mais les Malgaches sont pauvres".

Certains des 33 candidats à la présidentielle se sont pourtant amusés à promettre la lune à ce peuple meurtrie en effet par une misère troublante qui est palpable au cœur même de la capitale.

Roland Ratsiraka, ex-maire de la capitale économique Tamatave (sur la côte Est à plus de 340 km neveu d'Antananarivo) et neveu l'ex-président Didier Ratsiraka, a promis de changer le quotidien de ses compatriotes en 100 jours s'ils lui accordaient leur vote. Camille Vital s'est pour sa part engagé à leur offrir un véhicule à chacun.

Par Raphaël MVOGO

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