Un nouveau plan directeur d' assainissement des eaux usées et des excrétas de Bujumbura, qui va remplacer celui de 1982, va bientôt être mis en place avec le soutien financier de la Belgique pour améliorer les conditions de vie et de santé des habitants de la capitale burundaise.
Depuis décembre 2012, une étude pour l'élaboration de ce nouveau plan a été menée par le groupement FICHTNER/SHER/GEOSCI. Ce groupement présentera jeudi ses conclusions et recommandations.
Selon un communiqué de presse de l'Agence Belge de Développement (CTB), les objectifs de cette étude étaient de disposer d'un outil de planification et d'un cadre d'intervention pour améliorer le service d'assainissement dans l'ensemble de la ville de Bujumbura à l'horizon 2025 et de proposer des solutions pour la gestion appropriée des excrétas humains avec ou sans voie d'eau ainsi que la gestion des eaux usées issues de l'activité humaine.
Cette étude devrait aussi proposer des solutions pour la gestion appropriée des résidus de traitement des eaux usées et des excrétas comme les boues de vidange, les boues d'épuration et les eaux usées traitées, proposer des solutions de financement durable de l'assainissement et clarifier les rôles de tous les acteurs du secteur dont l'Etat et ses services, la société civile et le secteur privé.
La mise en place de ce nouveau plan a été motivée par le souci d'améliorer les conditions de vie et de santé de la population urbaine de Bujumbura qui connaît une forte pression démographique (497.166 habitants, soit plus de 60% de la population urbaine et un dixième de la population urbaine totale selon le CSLP II, 2013), au moment où la ville de Bujumbura connaît elle aussi une forte expansion.