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Centrafrique : tension dans un quartier de Bangui après l'assassinat d'un ex-aide de camp de Bozizé par les ex-Séléka

( Xinhua )

12.11.2013 à 08h33

Un ex-aide de camp du président déchu François Bozizé a été tué par des éléments de l'ex- rébellion de la Séléka (au pouvoir) dimanche à Miskine, un quartier du 3e arrondissement de Bangui où la tension est aussitôt montée au sein de la population, qui s'est spontanément mise à manifester pour protester contre l'acte des ex-rebelles.

Du nom de Tanguy Touaboy, cet ancien membre de l'ex-garde présidentielle et par ailleurs ancien ministre délégué à la Défense a été tué en recevant trois balles à la poitrine lors d'un accrochage devant un bar de Miskine avec les ex-Séléka dont les circonstances exactes restent inconnues.

Son corps a été jeté devant la résidence du président du Conseil national de transition (CNT, organe législatif de transition), Alexandre Ferdinand Nguendet, avant d'être transporté par la suite à la morgue de l'hôpital communautaire de Bangui.

Cet assassinat a provoqué émoi et colère chez les habitants du quartier qui, comme ailleurs dans la capitale et le reste de la République centrafricaine (RCA), se plaignent des exactions de l'ex-rébellion de la Séléka depuis son arrivée au pouvoir le 24 mars après plus de trois mois de combats avec le régime du président François Bozizé et malgré un accord de paix conclu le 11 janvier à Libreville au Gabon.

"Nous ne pouvons pas supporter les crimes que commettent les ex-rebelles de la Séléka dans le pays. Nous sommes déterminés à mourir pour sauver notre pays", s'est indigné à Xinhua un manifestant.

Sous une pluie battante, les jeunes du quartier ont bloqué les routes par des barricades de pneus brûlés.

A bord d'une dizaine de véhicules, des équipes d'intervention de la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC) déployée depuis plusieurs années par les pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) afin d'aider à stabiliser la RCA n'ont pu maîriser la situation.

Les efforts de conciliation du colonel Christian Zouma Narkoyo, ancien porte-parole de la Séléka propulsé à la tête de la gendarmerie mobile, se sont eux aussi révélés vains face aux jets de pierre des manifestants en réaction à la présence d'un ex- rebelle Séléka armé ayant tenté de tirer sur ces derniers.

Aux dernières nouvelles, les manifestants ont finalement été dispersés par des tirs de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre et de sécurité qui ont causé deux blessés.

C'est depuis le coup de force des ex-rebelles de la Séléka dirigés par Michel Djotodia que la Centrafrique est plongée dans une crise sécuritaire. Les exactions, pillages et violations des droits humains sont commis décriés au quotidien de la part des ex- rebelles sur la population.

Malgré les opérations de désarmement forcé lancées par la FOMAC, les armes continuent de circuler et provoquer des tueries.

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