Les autorités kényanes ont renforcé la sécurité le long de la frontière avec le Soudan du Sud alors que le contrôle de réfugiés fuyant les affrontements entre le gouvernement et les rebelles armés dans le plus jeune Etat du monde se poursuivent.
Le commissaire du comté de Turkana Mohamed Haji Dara a déclaré mardi que le nombre des réfugiés qui demandent l'asile au camp de réfugiés de Kakuma était écrasant.
"Le camp est déjà surpeuplé. Mais nous avons mis un endroit provisoire dans le camp pour accueillir les nouveaux arrivants pendant que nous recherchons plus de terrains pour accueillir davantage de réfugiés", a déclaré M. Dara a Xinhua.
Il a noté que le camp de Kakuma dans le nord du Kenya qui abrite actuellement environ 119 000 réfugiés de différentes nationalités est déjà surchargé.
L'administrateur du gouvernement a déclaré que le processus de contrôle des réfugiés continuera au point de frontière pour s'assurer que seuls des véritables réfugiés et demandeurs d'asile sont enregistrés dans le camp.
"Nous avons mis en place des mesures de sécurité pour s'assurer que tous les réfugiés qui demandent l'asile dans le pays sont examinés avant d'être inscrits au camp. Nous voulons enregistrer de véritables réfugiés et demandeurs d'asile et non des criminels", a déclaré Dara.
Depuis le début du conflit dans la plus jeune nation du monde , environ 7 000 familles soudanaises en majorité des femmes et des enfants ont fui la région déchirée par la guerre pour chercher refuge au camp de Kakuma dans le nord du Kenya.