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Bénin : l'administration publique générale tourne au ralenti depuis plusieurs semaines

( Xinhua )

30.01.2014 à 08h42

L'administration publique générale du Bénin tourne depuis plus de quatre semaines, deux jours sur les cinq ouvrables de la semaine, pour cause de mouvements de débrayages lancés par les organisations syndicales en vue de satisfaction de leurs différentes revendications.

Selon la plate-forme des organisations syndicales béninoises, les revendications des travailleurs se résument entre autres au respect scrupuleux de la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales et à la garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout aux responsables syndicaux.

Outre ces revendications, a-t-on souligné, les travailleurs demandent également le paiement aux agents de l'Etat, y compris une augmentation de 25% pour les enseignants décidée en 2011, la restitution des défalcations arbitraires sur salaire pour fait de grève licite et le relèvement du SMIG à hauteur de 60 000 FCFA dans le secteur privé et para-public.

En dehors de ces revendications générales, d'autres revendications sont également brandies par plusieurs corporations de l'administration publique béninoise, notamment dans les secteurs de la santé, de la justice et de l'éducation.

Dans le secteur de la santé, les praticiens hospitaliers ont déclenché depuis le 1er octobre 2013 une grève de 48 heures d' avertissement avec service minimum, avant de radicaliser ce mouvement sans service minimum depuis le 9 décembre dernier pour exiger du gouvernement la satisfaction de leurs revendications visant à l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Au nombre de ces revendications figurent l'augmentation de l'indemnité de logement, le maintien de la prime de spécialisation dans le calcul de la pension de retraite, et l'augmentation de la prime d'expertise médicale.

Outre la santé, le secteur de la justice est également secoué par des mouvements de débrayages des magistrats béninois.

Le mouvement de grève des magistrats, qui a démarré depuis le 3 décembre 2013, visait à exiger de l'exécutif, la satisfaction de deux points de revendications, relatifs à la mise en place d'un dispositif pour assurer la sécurité de tous les magistrats et à la correction des nominations des magistrats prononcées en 2011 et en 2013.

Mais pour tenter d'apaiser les grévistes, le gouvernement béninois a procédé les 18 décembre 2013 et 20 janvier 2014 à de nouveaux redéploiements des magistrats dans les Cours et Tribunaux du pays.

Réunis en assemblée générale extraordinaire le 27 janvier dernier à Cotonou pour analyser le comportement de l'exécutif face à leurs différentes revendications, l'Union nationale des magistrats du Bénin a estimé que sur la question de la sécurité des magistrats, le gouvernement n'a apporté aucune solution concrète.

S'agissant du second point de revendication, l'Union nationale des magistrats du Bénin a révélé que les nominations prononcées par le gouvernement, les 18 décembre 2013 et 20 janvier 2014, recèlent plus d'irrégularités que celles du 28 mai 2013 querellées.

Dans le secteur de l'éducation, le Front d'action des syndicats des trois ordres d'enseignement, revendique le bénéfice du coefficient de revalorisation de 1,25 de l'indice de traitement au profit des agents de l'Etat.

Selon un décret présidentiel, "il est institué un coefficient de revalorisation de 1,25 de l'indice de traitement au profit des Agents de l'Etat".

"Certains membres du gouvernement ont tendance à confondre cette mesure transversale, avec l'allocation d'incitation à la fonction enseignante consacrée désormais dans la décision gouvernementale du 26 mars 2010 sous forme de coefficient d' indexation, pour exclure les enseignants du bénéfice de cette mesure", a déploré le Fonds d'action des syndicats des trois ordres d'enseignement.

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