Huit chefs des milices d'autod éfense anti-Balakas (anti-machettes) qui sèment la terreur à Bangui et d'autres villes centrafricaines dont leur porte-parole, le lieutenant Yvon Konaté, ont été arrêtés par la force française Sangaris et la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) chargées de favoriser le retour à la paix et la sécurité dans ce pays d'Afrique centrale, a appris Xinhua de source sécuritaire tard dimanche.
L'arrestation de ces hommes en armes a eu lieu lors d'une opé ration des forces étrangères dans le quartier Boy-Rabe dans le 4e arrondissement de la capitale centrafricaine, fief des anti- Balakas.
« Huit chefs des anti-Balakas ont été arrêtés. Nous avons une liste des personnes à arrêter, car, un mandat d'arrêt a été lancé contre les auteurs des violences en Centrafrique », a confié dimanche à Xinhua le procureur de la République Ghislain Grésé nguet.
Selon ce magistrat, il s'agit des chefs des milices, de responsables de l'ex-rébellion de la Séléka et de l'ancien régime de François Bozizé accuses d'avoir commis des exactions contre la population et dont leurs noms ont été confirmés par la présidence actuelle de la transition.
Le lieutenant Yvon Konaté, porte-parole des milices anti- Balakas, est resté injoignable ainsi que plusieurs autres chefs de cette milice qui s'affronte avec les ex-rebelles de la Séléka, malgré les appels à déposer les armes lancés par la présidente Catherine Samba-Panza élue le 20 janvier par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire) après la démission forcé e de Michel Djotodia dix jours auparavant.