Dernière mise à jour à 11h03 le 04/09
La confiance des entreprises a marqué un repli en août en raison de facteurs natoinaux et internationaux, a rapporté jeudi la chambre du commerce.
Ces facteurs comprennent les performances économiques nationales mitigées, la nervosité des marchés financiers ainsi que les turbulences sur les marchés financiers internationaux et les incertitudes sur l'avenir de l'économie, a rapporté la Chambre sud-africaine du commerce et de l'industrie (SACCI).
Ces circonstances ont fait refluer l'indice de confiance des entreprises mesuré par la SACCI (BCI) à un niveau encore plus bas que celui de juin 2015, a rapporté la chambre dans un rapport publié à Johannesburg.
Après être remonté à 87,9 en juillet 2015, contre 84,6 en juin 2015, l'indice SACCI BCI est ressorti à 84,3 en août 2015.
Le SACCI BCI a cédé 8,5 points depuis février 2015, qui est jusqu'à présent son mois le plus fort de l'année 2015, alors qu'en 2014, la différence entre le plus haut et le plus bas niveau de l'année n'était que de 4 points d'indice.
L'ampleur et la rapidité de la baisse de confiance des entreprises en 2015 sont bien supérieures à celles de 2014. Malgré le rebond de l'indice BCI en juillet 2015, il semble que les chiffres du mois d'août confirment une tendance à la baisse au moins pour le court terme, a estimé la chambre.
L'activité des entreprises physiques a été légèrement meilleure en août qu'en juillet, toutefois la situation financière reste négative ou incertaine par rapport à juillet 2015, selon la chambre.
La comparaison défavorable du moral des entreprises en glissement annuel en juillet 2015 s'est aggravée en août 2015, car l'indice BCI est descendu très en-dessous de son niveau d'août 2014.
Le ralentissement actuel de la croissance de 1,2% sur une base annuelle en Afrique du Sud pour le deuxième trimestre de 2015 préoccupe la SACCI, a noté la chambre.
Bien que les prix des produits en rand se maintiennent en raison de l'affaiblissement du rand, les gains de change provenant de cette source en raison de prix et de volumes mettent l'économie et des entreprise qui dépendent des matières premières sous une énorme pression, a affirmé la chambre.
Outre le taux de change, l'inflation est sous pression à cause des inefficacités dans la prestation de services publics ainsi que des revendications salariales sont au-delà de l'inflation.
Le secteur public a du mal sur un large front avec le revenu sur l'impôt et des revenus en deçà des attentes.
"La SACCI s'inquiète que ces circonstances suggèrent que l'économie sud-africaine se dirige davantage vers des difficultés à court et à moyen terme", a affirmé la chambre.