Dernière mise à jour à 13h49 le 14/10
Selon une récente étude de l'Afrobaromètre, les Burkinabè sont "majoritairement satisfaits" du travail des autorités de la transition, aux manettes depuis la chute de Blaise Compaoré en fin d'octobre 2014.
L'enquête réalisée entre avril et mai 2015, sur toute l'étendue du territoire burkinabè, révèle que le "taux d'approbation" pour le président de la transition, Michel Kafando et le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida sont respectivement de 85% et de 81%.
Tandis que pour les membres du Conseil national de transition (CNT, Parlement intérimaire) et des délégations spéciales des communes, ce taux s'élève à 79%.
Les autorités de la transition, brièvement renversées, le 16 septembre dernier, par un coup d'Etat perpétré par le général Gilbert Diendéré, dirigent le pays depuis la chute de Blaise Compaoré, contraint à la démission par un soulèvement populaire, alors qu'il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat.
Le Parlement intérimaire avait voté une loi rendant " inéligible" tous ceux qui avait soutenu, le projet de M. Compaoré. Leur inclusion aux élections a été évoquée par les anciens putschistes, comme l'un des mobiles de leur acte.
Selon l'étude, pour environ six Burkinabè sur dix, les partisans de l'ex-majorité qui ont soutenu le projet de modification de l'article 37 de la Constitution ne devraient pas être éligibles aux élections prévues cette année.