Dernière mise à jour à 13h49 le 14/10
L'homme politique burundais Agathon Rwasa, ancien président des Forces nationales de libération (FNL), qui a accepté le poste du 1er vice-président de l'Assemblée Nationale après les dernières élections nationales, a décidé lundi de sortir de son silence et a invité ses fidèles à participer au futur dialogue inter-burundais.
"Nous jugeons que le gouvernement a déjà décrété la mise en place d'une commission qui pilotera ledit dialogue et nous souhaiterions les (ses fidèles, ndlr) inviter à ce qu'ils y participent en contribuant par des apports qui puissent réellement aider le Burundi à répondre aux défis qui sont les nôtres sur le plan aussi bien politique, social qu'économique", a déclaré le M. Rwasa, ancien membre de la coalition de l'opposition Amizero y'Abarundi (Espoir des Burundais) qui avait décidé de combattre la troisième candidature de l'actuel chef de l'Etat Pierre Nkurunziza.
Il a tenu rencontrer ses sympathisants parce que tenant compte des circonstances du moment, il y a beaucoup de rumeurs qui circulent ici et là, des enseignements qui tendraient à diviser encore les Burundais.
"Nous ne pensons pas que ce genre d'enseignements puissent avoir une assise parmi la population burundaise", a expliqué M.Rwasa.
Agathon Rwasa a été une figure emblématique de l'opposition de longue date et avait fait dernièrement une coalition d'opposition contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza avec le parti UPRONA du professeur Charles Nditije non reconnu par le ministère de l'Intérieur.
Il finira à abandonner son compagnon de lutte du moment pour se rallier au pouvoir qu'il avait pourtant combattu et engager aujourd'hui cet autre combat non moins des moindres de convaincre ses anciens fidèles et militants sur ce revirement.