Dernière mise à jour à 13h50 le 22/10
Certaines conditions ont été fixées pour la libération du paralympien sud-africain Oscar Pistorius, ont annoncé les autorités mardi.
M. Pistorius est interdit de posséder une arme à feu et sera obligé de continuer avec sa psychothérapie, a souligné le ministère des Services correctionnels.
M. Pistorius a été mis en liberté conditionnelle lundi soir, marquant le début de sa surveillance correctionnelle en résidence surveillée, a déclaré le ministère.
L'athlète paralympique devait être libéré mardi, mais les autorités de la prison ont décidé de lui permettre de quitter lundi soir pour éviter un gantelet de médias.
Le ministère des Services correctionnels a déclaré que la décision de libérer M. Pistorius un jour plus tôt que prévu ne constitue pas "un traitement préférentiel".
Après avoir passé un an en prison, M. Pistorius va passer le reste de sa peine de cinq ans en résidence surveillée avec quelques restrictions. Malgré cela, on estime qu'il sera en mesure de travailler, de socialiser et même d'assister à des événements.
Les membres de sa famille ne sont pourtant pas contents des conditions qui, selon eux, sont trop strictes, ce qui signifie qu'il est toujours en prison.
Mardi matin, la porte-parole de la famille, Anneliese Burgess, a dit que la famille "est heureuse que Oscar soit de retour à la maison, mais ils veulent faire comprendre que sa peine se poursuit".
M. Pistorius n'est pas un homme libre, a souligné Mme Burgess. Elle a dit que M. Pistorius est actuellement chez son oncle à Waterkloof Arnold, Pretoria.
M. Pistorius a été condamné à cinq ans de prison pour le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp le jour de la Saint-Valentin de 2013.
M. Pistorius devrait comparaître devant la Cour de cassation le 3 novembre prochain. Le paquet demande que la Cour suprême condamne M. Pistorius pour assassinat.
Si M. Pistorius est reconnu coupable d'assassinat au premier degré, sa peine peut effectivement être portée à la perpétuité, ce qui équivaut à 25 ans de prison dans ce pays, selon un expert juridique Gabriel Shumba.