Dernière mise à jour à 08h19 le 09/11
Plus de 25 000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour sécuriser la campagne électorale qui s'ouvre dimanche, en vue de l'élection présidentielle du 29 novembre au Burkina Faso, a-t-on appris, vendredi, de source sécuritaire.
"Nous avons une coordination au niveau national qui est composée de 6 sous-commissions, 3 coordinations au niveau des régions de gendarmerie, 13 postes de commandements opérationnels au niveau des régions administratives et 45 postes de commandements opérationnels dans chaque chef-lieu de province", a expliqué, jeudi, le président de la Commission de coordination des élections, le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly.
Selon le ministre en charge de la sécurité, Alain Zagré, le gouvernement de la transition a pris l'engagement de prendre en charge la sécurité de tous les quatorze candidats à la présidentielle.
"Chacun d'eux aura une garde rapprochée et à son domicile (...) pour l'instant ce n'est jamais vu au Burkina Faso", a-t-il dit.
Plus de cinq millions de Burkinabè sont appelés aux urnes le 29 novembre pour élire le président et les députés, afin de rétablir l'ordre constitutionnel interrompu après l'insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014.