Dernière mise à jour à 17h19 le 30/10
Le gouvernement burkinabè a annoncé que l'ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 29 novembre est fixée au 8 novembre prochain, tandis que celle relative aux législatives est fixée au 14 novembre, a appris jeudi Xinhua de source officielle.
Le gouvernement a, en outre, indiqué qu'un surplus de 300 millions de F CFA en termes de subvention sera accordé aux formations et partis politiques pour les activités des campagnes électorales.
Le 21 octobre, le gouvernement avait déjà accordé une subvention d'un montant d'un milliard de F CFA, pour le financement des campagnes électorales et des activités hors campagne, jugée "insuffisante", par certains candidats.
Ce sont plus de 5,5 millions de Burkinabè qui sont appelés aux urnes pour élire le président du Burkina Faso et les députés, afin de rétablir l'ordre constitutionnel interrompu après l'insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014.
En vertu d'une nouvelle disposition électorale votée par le Parlement intérimaire en avril dernier, tous les proches de Blaise Compaoré, dont deux de ses ex-ministres, Djibril Bassolé (Diplomatie) et Yacouba Ouédraogo (Sports) et le président de son parti, Eddie Komboïgo, ont été recalés à ce scrutin.
Quatorze candidats, dont quatre candidatures indépendantes et deux femmes, ont été retenus par le Conseil constitutionnel.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-majorité), à l'issue d'une Assemblée a fait savoir que les réflexions sont en cours pour voir dans quelle mesure, il apportera son soutien à l'un des quatorze candidats retenus pour la présidentielle du 29 novembre, après l'exclusion de la candidature de son président, Eddie Komboïgo.
Le parti de l'ancien président qui a réaffirmé son engagement à participer aux élections législatives, a exprimé sa volonté de procéder à des remplacements des candidatures concernées par la nouvelle loi électorale.