Dernière mise à jour à 08h37 le 24/11
Le nouvel émissaire spécial de l'ONU en Libye Martin Kobler a rencontré samedi les deux gouvernements libyens rivaux, les appelant à reprendre le dialogue de paix qui a été interrompu pendant un mois.
M. Kobler a discuté des récentes évolutions du dialogue politique parrainé par l'ONU avec le Parlement et le gouvernement reconnus internationalement dans la ville de Tobrouk, dans l'est du pays. Le même jour, il s'est rendu à Tripoli afin de négocier avec le Parlement et le gouvernement islamistes auto-proclamés.
Le pays autrefois riche en pétrole est actuellement partagé entre deux Parlements et deux gouvernements rivaux, avec le gouvernement de Tripoli contrôlé par les forces islamistes d'Aube de la Libye, et le gouvernement internationalement reconnu qui opère dans la ville de Tobrouk, dans l'est du pays.
Lors de sa première rencontre officielle en Libye, M. Kobler a souligné qu'il représentait la continuité, et qu'il accomplirait les missions laissées par son prédécesseur Bernardino Leon.
"Mon message a été très clair : Je poursuivrai le processus là où mon prédécesseur l'a laissé", a déclaré M. Kobler aux membres d la chambre des représentants.
M. Kobler a également rencontré Nuri Abu-Sahmein, le chef du Congrès général national de Tripoli, afin de discuter de la possibilité de reprendre les négociations de paix.
Le représentant de l'ONU a remplacé mardi Bernardino Leon en tant qu'émissaire spécial de l'ONU et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye.
La Mission d'appui des Nations Unies en Libye parraine le dialogue politique entre les parties rivales depuis plus d'un an, à la fois en Libye et à l'extérieur, afin de mettre fin à la division politique en cours.