Dernière mise à jour à 09h34 le 07/12
Suite à la signature dimanche à Tunis d'un accord d'entente entre le Parlement de Tobrouk et le Congrès national de Tripoli en Libye, la présidence tunisienne a appelé les deux rivaux politiques libyens à coordonner davantage avec l'émissaire spécial des Nations Unies en vue de mettre en œuvre les dispositions de cet accord.
"La Tunisie se veut toujours à la disponibilité des deux parties libyennes en conflit à fin d'accélérer la résolution de la crise en Libye" , peut-on lire dans un communiqué de la présidence tunisienne.
Dimanche dans la journée et à la demande des deux parties libyennes, le président tunisien Béji Caïd Essebsi a reçu au palais de Carthage (banlieue nord de Tunis) deux délégations dirigées respectivement par les présidents du Congrès national de Tripoli et du Parlement de Tobrouk.
L'accord de réconciliation, signé à Tunis, stipule la légitimation de la Constitution libyenne de 1963 et garantit, selon les deux parties signataires de l'accord, l'organisation d'élections législatives crédibles dans un délai de deux ans.
L'accord recommande également la formation d'une commission composée - à égalité - de dix membres du Parlement de Tobrouk et du Congrès national libyen, chargée d'apporter une contribution dans la désignation d'un chef de gouvernement d'union nationale ainsi que de ses deux adjoints : désormais issues des deux parties en conflit.
La dernière recommandation issue de cet accord de réconciliation évoque la formation d'une commission, également de dix membres (représentant le Congrès national et le Parlement de Tobrouk), avec pour principale mission d'amender la Constitution de manière à résoudre l'actuelle crise législative en Libye.