Dernière mise à jour à 09h05 le 11/01
Les membres du nouveau parlement de l'Egypte participent à la séance d'ouverture du nouveau parlement égyptien au Caire, en Egypte, le 10 janvier 2016. |
Le nouveau parlement égyptien tant attendu a tenu sa séance d'ouverture dimanche, alors que le dernier parlement a été dissous il y a plus de trois ans, a rapporté la télévision d'Etat.
La séance inaugurale sera essentiellement centrée sur les procédures d'élection du président et des deux vice-présidents du parlement.
Le nouveau parlement récemment élu est considéré comme la troisième et dernière phase de la feuille de route du pays vers la démocratie qui avait été annoncée par l'armée à la suite de l'éviction de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.
L'Egypte est sans parlement depuis environ trois ans, le dernier ayant été élu fin 2011, quelques mois après l'éviction de l'ancien dirigeant Hosni Moubarak, et ayant été dissous en juin 2012 par une ordonnance du tribunal.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait assumé le pouvoir législatif en attendant l'élection du nouveau parlement.
Le nouveau parlement se compose désormais de 596 sièges, dont 448 seront attribués à des députés choisis par scrutin direct, 120 autres pour les élus provenant de listes composées par les partis, et les 28 restants qui seront nommés par le président.
L'article 156 de la Constitution de l'Egypte indique que tous les projets de loi émis par le président doivent être examinés et approuvés par le nouveau parlement dans les 15 jours de sa première assemblée. Autrement, la validité de leur effet juridique précédent sera automatiquement abandonnée.
Sayyid Abdel-Aal, leader d'un parti de gauche, a déclaré à Xinhua dans une récente interview que plusieurs lois qui avaient été adoptées par M. Sissi durant l'absence d'organe législatif, telles que la loi anti-terrorisme, la loi anti-protestation et la loi des organisations de la société civile, devront être réexaminés en accord avec la Constitution.