Dernière mise à jour à 08h36 le 19/01
Selon les données du ministère marocain de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Plan Maroc Vert a hissé le Maroc au rang de 3e exportateur agro-alimentaire de la région MENA et 4e exportateur du continent africain.
Doté d'un budget de 174 milliards de dirhams (16,1 milliards d'euros), le Plan Maroc Vert entend moderniser le secteur et le rendre plus concurrentiel à l'échelle internationale, tout en proposant des aides ciblées aux petits exploitants pour une croissance plus inclusive dans les zones rurales. Ce plan devrait permettre la création de quelque 1,15 million d'emplois dans le secteur d'ici 2020 et multiplier par trois les revenus de 3 millions de ruraux.
La même source précise que le secteur agricole, conforté par une valeur ajoutée qui a augmenté de 50 % depuis 2008, connait une progression soutenue comme en témoignent les indicateurs qui affichent une croissance des exportations agricoles de 34%. La valeur ajoutée agricole a augmenté de 70 MMDH en 2008 à 105 milliards de DH en 2014, ce qui montre qu'elle progresse plus rapidement que celle du reste de l'économie. Ces chiffres signifient que le revenu/tête a progressé de 48 % dans le monde rural depuis 2008.
La hausse des exportations agricoles a été accompagnée d'une intensification des investissements dans l'économie agricole, en progression de 170 % entre 2008 et 2014, et cela particulièrement en amont. La part des investissements destinés à l'amont de filière a permis de renforcer les systèmes de production contre l'aléa climatique.
Par ailleurs et selon une étude bilan de l'Oxford Business Group (OBG), le secteur agricole marocain a enregistré une année exceptionnelle en 2015, avec une récolte céréalière qui a atteint des sommets, s'élevant à 11 millions de tonnes sur l'ensemble de l'année qui s'est écoulée.
D'après les experts du cabinet d'étude britannique, le secteur agricole contribue à hauteur d'environ 15 à 20 % au PIB de l'économie marocaine et fournit des emplois directs à plus de 4 millions de personnes. L'OBG indique que l'économie marocaine devrait afficher une croissance de 3 % en 2016. Cette année, les autorités marocaines ambitionnent de rehausser la contribution de certains secteurs clés au PIB, notamment l'agriculture et l'industrie, par le biais d'un ensemble de programmes d'appui ciblant les producteurs locaux et de mesures financières incitatives pour les investisseurs. Des réformes économiques, parmi lesquelles le retrait de subventions clés, devraient stimuler la croissance, en conformité avec la politique nationale de réduction du déficit budgétaire, a affirmé l'OBG.
Le gouvernement avait procédé à la libéralisation totale des prix du gaz et du diesel dans le cadre de son programme de révision des subventions, celles-ci étant amenées à passer de 23 milliards de dirhams (2,1 milliards d'euros) en 2015 à 15,5 milliards de dirhams (1,4 milliard d'euros) en 2016, selon les estimations du cabinet britannique de l'intelligence économique. La réduction du budget des subventions et une facture d'importation de produits énergétiques plus modérée sont deux des principaux facteurs qui expliquent la baisse attendue du déficit budgétaire, qui devrait passer de 4,3% du PIB en 2015 à 3,5% en 2016, ont précisé les experts de l'OBG.
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