Dernière mise à jour à 08h43 le 25/01
Le parti au pouvoir au Soudan a accusé dimanche des parties étrangères, sans en mentionner le nom, de déjouer les récentes négociations entre le gouvernement et les rebelles, a rapporté le Centre des médias soudanais.
"Ce qui s'est passé dans cette série de négociations informelles à Berlin reflète l'étendue des liens entre le SPLM/secteur nord et les forces étrangères", a affirmé le centre, citant Mustafa Osman Ismail, un membre éminent du Parti du Congrès national au pouvoir, qui se référait aux négociations entre le gouvernement soudanais et le Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM)/ secteur nord.
"Le Soudan a essayé d'éviter ces liens par le biais de l'initiative de dialogue national, mais le SPLM/secteur nord se préoccupe de ses liens avec l'étranger au lieu de l'ordre du jour national", a déclaré M. Ismail.
Il a réaffirmé que la porte du dialogue national est toujours ouverte, exhortant le SPLM/secteur nord à reconsidérer sa position et à rejoindre le processus de dialogue et de paix.
Il a en outre réaffirmé que le dialogue est un processus purement soudanais, qui n'exclut pas les partis politiques, les forces politiques ou des mouvements armés.
Le gouvernement soudanais et le SPLM/secteur nord ont terminé deux jours de pourparlers informels samedi à Berlin, sans parvenir à un accord.
Le SPLM/secteur nord lutte contre le gouvernement soudanais dans les régions du Nil Bleu et du Sud Kordofan depuis 2011.