Dernière mise à jour à 16h53 le 14/02
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l'un des plus grand parti de l'opposition en République démocratique du Congo (RDC), se dit n'est pas être partie prenante à la journée "ville morte" lancée pour le 16 février à Kinshasa, par la plate-forme "Dynamique de l'opposition".
Le secrétaire général du parti d'Etienne Tshisekedi l'a exprimé jeudi à Kinshasa, lors du lancement des manifestations commémoratives du 34ème anniversaire de ce parti dans l'opposition, créé le 15 février 1982.
"Le 16 février 1992, on le sait, nous étions tous dans la rue avec, en tête, l'Eglise catholique. C'est une journée de la Société civile que les amis veulent récupérer", a déclaré Bruno Mavungu, le secrétaire général de l'UDPS.
Selon M. Bruno Mavungu, la Dynamique de l'opposition, dont le G7 et le Front anti-dialogue font une récupération politique alors que cette date est une affaire de la Société civile.
Plusieurs partis politiques de l'opposition réunis au sein de Dynamique de l'opposition ont annoncé mercredi dernier, l'organisation, le 16 février prochain, d'une journée "ville morte" à Kinshasa pour dire non au troisième mandat du président Joseph Kabila dont le mandat expire en novembre prochain.
Selon une déclaration des membre de la plate-forme Front Citoyen, cette journée "ville morte" dans la ville de Kinshasa pour dire non au troisième mandat, dire non à la violation de la constitution et dire oui à l'organisation de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels.
Plusieurs partis d'opposition soupçonnent le président Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son deuxième mandat qui expire cette année.
Le président Kabila a convoqué un dialogue politique pour débattre sur l'organisation des élections apaisées et transparentes. L'Union africaine et la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo ont exprimé leur soutien au dialogue.