Dernière mise à jour à 13h49 le 27/02
La police kenyane a averti vendredi contre la réémergence de gangs criminels à l'approche des élections en 2017, qui serait organisée par certaines personnes pour semer la terreur et la peur pendant la période électorale.
L'inspecteur général de la police Joseph Boinnet a affirmé que les forces de sécurité ont des informations sur la résurrection de certaines sectes interdites comme Mungiki et Sungu Sungu.
"Je tiens à réaffirmer une fois de plus que les groupes criminels proscrits tels que Mungiki et Sungu Sungu entre autres restent encore proscrits", a déclaré M. Boinnet aux journalistes à Nairobi.
"Cependant, nous avons constaté qu'il y a des personnes qui font des efforts pour ressusciter ces groupes alors que nous nous approchons de la période de campagne électorale", a-t-il ajouté.
Le Kenya compte environ 50 groupes criminels organisés; un pointeur sur l'ampleur croissante du problème au Kenya, ce qui fait craindre que si les efforts corrects ne sont pas mises en place, le Kenya pourra devenir une terre contrôlée par des gangs criminels, selon le policier.
Mungiki et Sungu Sungu ont été accusés de meurtres brutaux liés aux politiciens.
Le groupe djihadiste basé en Somalie, Al-Shabaab, qui opère le long de la frontière commune des deux pays et fait des incursions sur le sol kenyan fréquemment, figure parmi ces bandes criminelles.
Le groupe sécessionniste, le Conseil républicain de Mombasa (MRC) est également répertorié comme un groupe criminel organisé au Kenya.
Le chef de la police a noté que les agents de sécurité en collaboration avec le gouvernement sont déterminés à extirper leurs activités illicites et a averti qu'un fonctionnaire trouvé complice de ces gangs sera traduit en justice.