Dernière mise à jour à 08h33 le 08/03
Le nombre de personnes déplacées à Bambari a considérablement augmenté à cause des violences meurtrières ces derniers jours aux environs de cette ville du Centre de la République centrafricaine, a-t-on appris lundi de source locale.
Autrefois poumon économique de ce pays pauvre et enclavé d'Afrique centrale, Bambari représente le fief du Front patriotique pour la renaissance en Centrafrique (FPRC) et de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), deux factions de l'ex-coalition de la Séléka, qui avait pris le pouvoir en mars 2013 à Bangui, avant d'être à son tour chassée moins d'un an plus tard.
Cette ville abrite aussi la base de l'un des trois états-majors dits régionaux (Bria et Kaga-Bandoro, dans le Nord, en sont les deux autres) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), en dehors du centre de commandement de Bangui, la capitale.
Opérationnelle depuis septembre 2014 dans le pays en vue d'aider au retour de la paix et de la sécurité, cette mission onusienne est chargée d'assurer la protection de plusieurs milliers de personnes hébergées dans quatre sites de déplacés implantés dans cette ville et ses environs, a rapporté à Xinhua le général Joseph Zoundéko, chef d'état-major du FPRC.
Parmi ces sites, a expliqué l'ex-dirigeant rebelle, figurent l'ex-base de la force française Sangaris, le site alternatif de la gendarmerie centrafricaine et l'aérodrome, à 14 kilomètres du centre-ville de Bambari.
"Depuis jeudi, le nombre de déplacés dans ces sites a augmenté", constate le général Zoundéko, joint au téléphone lundi à Bambari.
C'est la conséquence de trois jours de violences commises jusqu'à dimanche par l'Union pour la paix en Centrafrique, groupe armé formé essentiellement de combattants peuls et dirigé par Ali Darass, dissident de l'ex-coalition rebelle de la Séléka et rival du FPRC de Joseph Zoundéko.
Ces violences menées contre les populations chrétiennes en représailles à l'assassinat d'un éleveur peul par des individus non identifiés mais soupçonnés par l'UPC d'appartenir aux milices chrétiennes anti-Balakas ont causé plus d'une dizaine de morts, d'après un bilan établi par le général Zoundéko.
"Pratiquement toute la population de la sortie sud de Bambari, à partir de PK10 jusqu'à peu près PK30, s'est enfuie et est allée chercher refuge dans ces sites. Le nombre est vraiment énorme. Or, depuis deux mois, la paix était revenue dans la ville et beaucoup de ceux qui avaient déserté leurs maisons avaient commencé à y retourner, déplore-t-il.
C'est surtout Awaké, village situé à 20 kilomètres de Bambari sur l'axe menant à Koango, qui a été la principale cible des massacres perpétrés par les hommes d'Ali Darass. "Il y a beaucoup de morts, le nombre exact n'est pas connu. Il y a aussi des dégâts matériels important, caractérisé par des destructions de maisons", a indiqué l'ex-responsable rebelle.
Sous le choc, la population chrétienne promet de se venger, faisant planer le risque d'une reprise des hostilités après deux d'accalmies dans cette ville, s'inquiète-t-il cependant.
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