Dernière mise à jour à 08h46 le 14/03
La piste terroriste est privilégiée par les autorités ivoiriennes dans l'attaque perpétrée dimanche après-midi par un commando armé dans la ville de balnéaire de Grand-Bassam, à l'est d'Abidjan.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko a noté que "six terroristes ont été neutralisés" dans l'attaque et qu'un ratissage des forces de sécurité est en cours sur les lieux.
Le ministre a relevé que "trois hôtels ont été attaqués en début d'après-midi à Grand-Bassam". Il a promis de faire le bilan officiel "plus tard".
Un officier de police s'adressant aux médias a fait état de 12 morts. "Pour le moment, nous avons un total de douze morts, dont quatre Européens. Nous menons en ce moment des opérations de ratissage", a déclaré l'officier lors de ce point de presse improvisé, notant qu'il s'agit bel et bien d'une attaque terroriste.
D'autres témoins ont avancé d'autres chiffres, affirmant avoir vu plusieurs corps éparpillés sur la plage.
" J'ai vu au moins sept assaillants dont la plupart étaient habillés en treillis. Ils criaient "Allahou Akbar" et tiraient dans tous les sens surtout vers ceux qui se promenaient sur la plage", a soutenu l'un d'eux.
Des officiels interrogés par des journalistes ont fait état d'un "bilan lourd". Les forces spéciales ivoiriennes appuyées par les forces françaises se sont déployées sur les lieux et ont saisi plusieurs grenades, chargeurs d'armes automatiques et munitions.