Dernière mise à jour à 16h08 le 09/03
La Chine a commencé un essai de dons volontaires d'organes en 2010 et promu la pratique partout dans le pays en 2013. [Photo/Xinhua] |
En Chine, les dons d'organes ont atteint l'année dernière un nouveau record, après l'interdiction du 1er janvier 2015 de prélever des organes sur les prisonniers exécutés, a déclaré Huang Jiefu, ancien vice-ministre de la santé.
«Les transplantations d'organes ont connu récemment une belle réussite», a déclaré Huang. «Gagnant une reconnaissance sur le plan mondial.».
En 2015, Le nombre de donneurs d'organes dans le pays s'est porté à 2766, et plus de 10 000 interventions chirurgicales ont été réalisées, bien plus nombreux que le total de 2013 et 2014, a souligné le responsable.
Les statistiques de la Commission nationale de santé et la planification familiale montrent une augmentation rapide de ces dons.
Le taux de don d'organes pour un million d'habitants a atteint 1,2 en 2014, soit 60 fois qu'en 2010. Un taux s'est porté l'année dernière à 2,1 pour 1 million, a noté Huang Jiefu.
«En 2015 le taux de réussite de la chirurgie de transplantation en Chine était également le plus élevé, les greffes provenant dorénavant des citoyens plutôt que des condamnés à mort», a expliqué l'ancien vice-ministre de la santé, également président de la Commission nationale des dons et transplantation d'organes.
En août dernier, Huang est devenu l'un des 19 lauréats du prix de la paix de la Gusi International, organisme leader en Asie mettant à l'honneur les contributions pour la paix et le progrès.
Huang a été récompensé pour sa remarquable contribution dans le domaine de la médecine, notamment pour avoir «orchestrer la réforme de la transplantation d'organe entier, d'avoir mis fin à l'utilisation d'organes de prisonniers exécutés et une élaboration d'un cadre social, juridique et clinique nécessaire pour permettre des greffes d'organes à grande échelle en Chine».
En mois d'août de cette année, une conférence internationale sur la transplantation d'organes aura lieu à Hong Kong, où se tiendra une cérémonie marquant le 50e anniversaire de la société de transplantation.
De plus, une autre rencontre internationale sur les dons d'organes aura lieu à Beijing en octobre.
Huang Jiefu s'attend à des progrès significatifs cette année en Chine dans ce domaine.
Le responsable qui est également membre du Comité National du Comité consultatif politique du peuple chinois, a fait savoir qu'il avait fait une proposition pour que la chirurgie de greffe de rein soit couverte par le système de base d'assurance médicale du pays et accessible à tous.
La greffe de rein est un moyen efficace pour traiter les maladies rénales (stade terminal), qui ont généralement des coûts élevés, et la qualité de vie de ces patients peut être augmentée considérablement après l'opération.
«La transplantation d'organes de la Chine est devenue une cause de l'interdépendance sociale», a indiqué Huang. «Comme tous les organes sont donnés gratuitement, il est important d'établir des droits égaux pour profiter des services de transplantation. Aucune personne ne devrait être rejetée en raison de pauvreté.»