Dernière mise à jour à 08h50 le 17/03
Le président nigérian Muhammadu Buhari a condamné mercredi les derniers attentats terroristes dans le pays et a déclaré que les jours de Boko Haram, soupçonnés d'avoir commis les actes, étaient comptés.
Dans un communiqué, M. Buhari a assuré que "la détermination actuelle renouvelée des agences de sécurité nigériennes, couplée avec l'attention régionale et internationale désormais constamment axées sur l'éradication du terrorisme, la fin définitive de Boko Haram est proche".
Au moins 22 personnes ont été tuées lors que deux femmes kamikazes ont ciblé tôt mercredi une mosquée dans le village d'Umarari situé à la périphérie de Maiduguri, capitale de l'Etat septentrional nigérian de Borno.
L'une des attaques a eu lieu à l'intérieur de la mosquée locale, tandis que la deuxième explosion s'est produite quelques minutes plus tard, à environ 50 mètres, selon le porte-parole de l'armée nigériane, le colonel Sani Usman.
M. Buhari, tout en sympathisant avec les familles des victimes de l'attentat terroriste, a déclaré que "l'attaque condamnable et répréhensible sur un lieu de culte par des auteurs qui prétendaient être des adorateurs a encore une fois de plus exposé ces derniers comme de simples criminels qui n'ont aucune place parmi les peuples civilisés".
Le dirigeant nigérian a promis que ceux qui commettent, financent, organisent et parrainent des actes de terrorisme ne vont pas échapper à la punition dans ce pays d'Afrique de l'ouest.
Au début de cette année, le gouvernement nigérian avait affirmé qu'il a "techniquement vaincu" Boko Haram, mais le groupe a continué sans relâche à mener d'autres attaques.